Le calligraphe, de Chun-Liang Yeh et Nicolas Jolivot

WANG Xizhi est le plus célèbre des calligraphes chinois à tel point que de nombreuses histoires circulent sur sa vie. Réelles, romancées ou total légendes ? Toujours est-il que l’histoire des éventails de la vielle femme, racontée dans ce livre pour enfant (et amoureux des belles choses), est une des plus célèbres.

L’histoire

C’est une belle journée dont le peintre s’apprête à profiter lorsqu’il croise Laolao, une vendeuse d’éventails dont le stock ne s’écoule pas alors qu’elle a besoin de l’argent pour nourrir son petit-fils.
L’artiste lui achète son stock, calligraphie chaque éventail et lui cède à nouveau le stock. Incrédule, la veille femme refuse de croire que ces « vilaines taches noires » vont lui rendre service. Ensemble, ils vont au marché et là, la marchande constate que ses éventails, marqués de phrases poétiques par le célèbre calligraphe, se vendent comme des petits pains ! Le petit-fils aura non seulement à manger mais pourra faire des études.

S’il aime son ouvrage, il apportera de la joie aux gens. Il ressentira cette joie comme une belle récompense dans sa vie.

WANG Xizhi, parlant du petit-fils

Le livre se termine par une page sur Wang Xizhi et la calligraphie à son époque, ainsi que quelques notes sur l’auteur et l’illustrateur.

Une des double pages du livre

Le livre

Tout est beau dans ce livre. Les dessins de Nicolas Jolivot, qui évoquent si bien le trait calligraphique, le fond des pages, qui donnent l’illusion d’une texture au papier, les décors discrets sur chacune des pages, etc. Mais aussi le fond, rédigé par Chun-Liang Yeh, qui parle de générosité mais aussi de simplicité, d’entraide.

Un détail d’une page du livre

Wang Xizhi

Wang Xizhi était un grand lettré de la Chine du IVe siècle, au moment où la calligraphie prend tout son essor. Le « prince des calligraphe« , tel qu’il est parfois appelé, a développé un style cursif très libre et très inventif qui a fait l’admiration de ses contemporains. Sa notoriété ne s’est pas démentie à travers les siècles.
Il ne nous reste, hélas, que des copies de ses œuvres mais pas les originaux de sa main.

Préface au recueil du pavillon des Orchidées

Le calligraphe
de Chun-Liang Yeh et Nicolas Jolivot
aux éditions HongFei

18,5 x 26 cm
40 pages
avril 2013
14 €

Mes remerciements aux éditions HongFei.


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Commentaires

Une réponse à “Le calligraphe, de Chun-Liang Yeh et Nicolas Jolivot”

  1. […] Retrouvez une chronique complète, des pages internes, quelques mots sur le célèbre calligraphe chinois : Le calligraphe, de Chun-Liang Yeh et Nicolas Jolivot […]

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