Si la calligraphie est une école de patience (plusieurs traits par lettres, plusieurs secondes par traits), le modelage en est aussi une pour d’autres raisons et notamment, la cuisson ! Ne pouvant pas cuire mes pièces moi-même, je les confie à mon prof qui les amène à un spécialiste. Ces différentes étapes font que je viens de récupérer une pièce cuite que j’avais faite… en juin !
J’avais déjà travaillé ce modèle – d’après une photo, en dessin, via au quelques croquis que je vous avais présenté (Danseuse à la sanguine, pierre noire et crayon blanc et Des silhouettes épurées).
J’ai voulu reprendre cette pose et d’en faire une sculpture (avec l’aide de mon prof parce qu’il fallait « deviner » la 3e dimension et donc les vues de côté, arrière, etc.)
Par manque de temps (et parce que ça m’arrangeait bien 😛 ), je n’ai pas fait la tête.
Le résultat est très différent du dessin. En effet, la silhouette allongée de la danseuse est devenue beaucoup plus trapue ! Ce n’est pas volontaire (même si le résultat me plaît bien) mais deux choses sont en cause : mon manque de technique, bien sûr, mais surtout la qualité de la terre, très molle, qui ne cessait de s’abaisser (achetée chez Cultura, je ne vous la conseille pas).
Et maintenant, les photos !
En cours de modelage…
…Et une fois cuite !
Je suis contente du résultat. J’aime le côté « esquisse » (dans le sens où ça n’est pas un rendu lisse, hyper travaillé, etc.). J’aime la torsion. Pour un travail fait en quelques heures, je ne m’en suis pas trop mal sortie.
Et j’ai pris plaisir à retoucher au modelage …Vivement le prochain stage !
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