Dans le parc du Domaine de Sceaux (92), il y a deux prairies de cerisiers, les roses et les blancs. Tous les ans, au printemps, les prairies se remplissent d’une foule venue admirer la floraison et re-créer un petit Hanami. Hanami, c’est une fête japonaise qui, calée sur la floraison des cerisiers, permet de saluer l’arrivée du printemps.
Non seulement c’est chouette de s’y promener pour voir les arbres en fleurs et les ornements mis en place pour l’occasion, mais également pour voir les gens. En effet, certains en profitent pour revêtir leurs plus beaux habits : robes à fleurs, robes vaporeuses, cosplay japonais voir… costumes d’époque !
Par contre, le mercredi comme le week-end, c’est bondé ; difficile de voir un arbre qui ne soit pas pris d’assaut, difficile de profiter de quiétude.
J’ai tout de même tenté de me laisser inspirer par les fleurs et de faire quelques dessins. Je voulais reprendre mes chers pastels secs ; j’avais en tête de retrouver la « touche » de mon bouquet de fleurs d’après de Staël. …Bon, ça n’a pas été une réussite.
Parallèlement, le domaine propose des animations autour d’Hanami et, cette année, je me suis inscrite à une activité : initiation à la calligraphie japonaise, les deux étant animées par Quartier Japon1.
Matériel de calligraphie japonaise :
Pierre à écraser l’encre/recevoir l’encre liquide : suzuri.
Pinceau : fude
Encre : sumi
Papier : hanshi
Feutrine : shitajiki
L’atelier était ouvert aux adultes comme aux enfants. J’ai donc été rapidement frustrée par le rythme lent auquel on avançait et les redites de tout ce que je savais déjà. Bien sûr, il y a toujours à apprendre et le lieu était agréable, je n’étais pas si mal. Nous avions l’obligation de faire un prénom, je suis donc partie sur quelque chose de long et compliqué : gyanfrannsouwa (ben quoi ? Jean-François !) J’attends des « japonophones » parmi vous de me dire si vous arrivez à lire 😀
Méli-Mélo est un festival inter-associations qui existe depuis quarante ans, à Limours (91). Entre autres animations, ils (ou « elles » ? parce que je n’ai vu que les membres du bureau mais ça n’était que des femmes), proposent, avec l’atelier portraits de l’APSP, une séances où n’importe qui peut poser pour un portrait, fait par les artistes participants. Les modèles repartent avec tous les portraits et c’est totalement gratuit. Pour la première fois, je me suis joint à l’équipe et c’était fort sympathique.
Même si l’offre est ouverte à tout le monde, nous n’avons eu comme modèles que des enfants. En plein dans ma démarche de progresser en portrait, ça a été un vrai challenge pour moi d’essayer de faire ressemblant mais aussi « joli » pour que les enfants soient contentes (là aussi, que des filles).
Ci-dessous, ce que j’ai fais moi, mais vous pouvez aussi aller voir les autres portraits – et les frimousses originales, dans la galerie de Méli-Mélo 2025
Je pourrais utiliser l’excuse du temps, ayant eu moins des vingt minutes « réglementaires » pour justifier les erreurs de celui-ci mais ça serait mentir. Il est vrai que c’était le premier portrait de la série et qu’il fallait que la main se fasse par contre.
La petite puce qui posait était adorable et a sourit tout du long. On voit que j’ai voulu traiter en particulier ses grands yeux mais avec un succès… relatif ! 😀
Nessia Avril 2025
Pour le premier portrait, j’avais voulu mettre les ombres mais me suis vite retrouvée avec le risque de l’effet « rides » ou « barbe ». Là, j’ai pris le parti de crayonner tout le visage pour pouvoir faire toutes les ombres et lumières.
Seulement, vingt minutes, c’était court pour faire ça. Pour fondre mes traits trop grossiers, j’ai utilisé l’estompe et voilà le résultat.
Prisca Avril 2025
Avec ce troisième portrait, je commençais à trouver mon chemin. Certes, il est encore plein de défauts mais j’ai réussi à y mettre un peu de ce que je voulais (ce petit air nostalgique).
Comme on gardait nos places, tous les portraits ont été fait sur le même trois-quarts. D’un côté, c’est pas mal, ça m’a permis d’apprendre à voir les points communs, les différences, etc. Cette séance m’a permis d’apprendre des choses.
Inès Avril 2025
Pour ce portrait, j’ai piqué l’idée d’une autre portraitiste : celle de mettre des touches de couleurs. Ça apporte vraiment beaucoup je trouve.
Bon, par contre, la modèle était une jeune ado de onze ans et là, elle a l’air d’en avoir vingt ! Je m’en suis rendue compte en cours de route mais j’ai eu beau modifier, je n’ai pas réussi à trouver ce que je devais corriger (j’ai dû refaire son menton une bonne dizaine de fois !)
Ambre Avril 2025
La fillette qui posait était une petite poupée et ce portrait est clairement orienté dans ce sens. En ça, j’en suis plutôt contente.
Je commençais à prendre mes marques. J’ai fais ce portrait en dix minutes au lieu de vingt et ai utilisé le temps restant pour en faire un autre avec une mine de plomb épaisse au lieu d’un critérium fin et en adaptant alors mon trait à cet outil et avec l’idée de le faire très rapidement.
Charlotte Avril 2025
Sixième modèle ; on voit que j’ai continué à avec le croquis au crayon et touches de couleurs. Ça m’a beaucoup plu.
Je sais, par contre, que les proportions n’y sont pas et que j’y ai beaucoup perdu en terme de ressemblance.
Alicia Avril 2025
Et pour finir, ce septième portrait. Je suis passée un peu trop vite au crayonné alors qu’il y avait encore des erreurs dans la construction. J’ai un peu rattrapé le coup mais les lunettes sont mal proportionnées (entre autres). Pour la bouche, j’ai voulu la refaire au dernier moment en vitesse… ça n’est jamais une bonne idée 😀
J’aime quand même l’impression globale de ce portrait.
Pauline Avril 2025
Voilà. Ça a été un vrai plaisir de faire cette séance, dense car les poses s’enchaînaient mais en même temps très court car plaisant. L’ambiance était bonne, les enfants étonnamment patients et sérieux dans leur rôle de modèle et l’accueil chaleureux.
L’exposition de Chiharu Shiota du Grand Palais nous accueille avec l’installation « Where Are We Going? » qui s’inscrit superbement dans l’architecture du monument.
La prédominance des fils de laine rouges confère à la salle une ambiance colorée douce et chaleureuse. En ajoutant à ça le fait d’être dans l’œuvre, c’est un environnement apaisant et enveloppant que nous propose l’artiste. …Du moins, c’est comme ça que je l’ai vécu 😀
Uncertain Journey, (Voyage Incertain) détail
Je suis allée « zoomer » sur le mur pour voir comment les fils sont tenus ; des agrafes, donc. Dans un film, plus loin dans l’exposition, on apprend que Chiahru Shiota et ses assistants tissent l’ensemble, parfois montés sur des échafaudages, en essayant de privilégier les triangles.
Uncertain Journey, (Voyage Incertain) détail
Parfois, l’enchevêtrement de fils fait apparaître une forme un peu plus marquée.
Les fils s’emmêlent, s’entrelacent, se cassent, se défont. D’une certaine façon, ils symbolisent mon état mental vis-à-vis de la complexité des relations humaines. – Chiharu Shiota, à propos d’Uncertain Journey
L’exposition est ponctuée d’autres éléments. Beaucoup (trop à mon goût) de photos d’installations absentes de l’exposition, des dessins préparatoires et cette peinture, seule peinture de l’exposition.
Untitled (« Sans titre ») 1992 Huile sur toile 166 × 134 cm
Untitled, (« Sans titre »)
Inside – Outside (Dedans – Dehors) détail et le plafond du Grand Palais
Très émouvante, l’installation « Inside – Outside » est faite d’encadrement de fenêtres récupérées à Berlin suite à la chute du mur. J’ai vraiment ressenti le côté « morceaux de vie ». D’un point du vue plus plastique, j’ai aimé la façon dont les lignes répondaient à celles de la structure du Grand Palais au-dessus.
Inside – Outside (« Dedans – Dehors ») 2009/2024 Vieilles fenêtres en bois Dimensions variables
Plus perturbante, la performance « Becoming Painting« , présentée en photos, montre l’artiste voulant « devenir peinture » se recouvrir d’émail toxique. S’il y a forcément une explication à la toxicité, je ne l’ai pas trouvée. Les photos restent néanmoins très graphiques et belles à voir.
Photo de Becoming Painting (Devenir peinture)
In Silence (En Silence) détail
De même que pour « Uncertain Journey« , « In Silence » est une installation de fils occupant toute une pièce. L’atmosphère y est moins douce que dans l’ambiance rouge mais il faut dire aussi que le sujet, un piano brûlé rappelant à l’artiste un souvenir d’enfance, prête moins à l’apaisement. La force de l’œuvre est tout aussi forte, si ce n’est plus.
In Silence (« En silence ») 2002/2024 Piano brûlé, chaise brûlée, fil noir Alcantara Dimensions variables
L’installation finale est assez spectaculaire : là aussi, une des grandes salles du Grand Palais est exploitée pour accueillir des dizaines et dizaines de valises, chacune suspendue par un seul fil de laine, dans une forme ascensionnelle.
Accumulation – Searching for the Destination (« Accumulation – En quête de la destination ») 2014/2024 Valises, moteur et corde rouge Dimensions variables
La possibilité de passer sous l’œuvre, et donc le sentiment, là encore, d’être à l’intérieur, contribue à l’appropriation et revêt un caractère ludique.
Accumulation – Searching for the Destination (Accumulation – En quête de la Destination) détail
Quand je regarde une pile de valises, tout ce que je vois, c’est le nombre de vies humaines auxquelles elles correspondent. Pourquoi ces personnes ont-elles quitté leur lieu de naissance, en quête d’une destination ? Pourquoi ont-elles fait ce voyage ? – Chiharu Shiota, à propos d’Accumulation – Searching for the Destination
C’est mon prof de modelage, João Sismeiro, qui m’a donné le goût de cette sculpture de Rodin et notamment de la figure de Pierre de Wissant. Il nous avait fait travailler sur une reproduction de sa tête (il faut que je la ressorte et que je vous la montre, tiens) mais j’ai très envie un jour de la refaire en faisant également le bras et la main qui, je trouve, participent tellement à l’expression de ce personnage !)
D’après Rodin, Les Bourgeois de Calais
Mine de plombD’après Rodin, Les Bourgeois de Calais (détail, Pierre de Wissant)
Mine de plomb, aquarelleD’après Rodin, Les Bourgeois de Calais (détail, Pierre de Wissant)
Crayon « aqua sketch », eauD’après Rodin, Les Bourgeois de Calais (détail, Pierre de Wissant)
Mines de plombD’après Rodin, Les Bourgeois de Calais
Mine de plomb
Ça n’est pas mon premier croquis des Bourgeois de Calais (et peut-être pas le dernier, j’aimerais bien, d’ailleurs, retourner au musée Rodin pour faire des croquis d’après « nature » et non d’après photos) : Croquis | un des bourgeois de Calais.
Si, comme moi, vous aimez l’art, l’histoire de l’art, l’univers artistique et que vous aimez aussi les jeux de société, peut-être vous êtes vous déjà demandé quels jeux vous pourriez acheter/emprunter autour de cette thématique. Je vous propose de vous partager mon avis sur ceux que je connais et que j’aime.
NB : Je n’ai pas voulu faire de classement, je les ai mis par ordre alphabétique.
Chroni – L’histoire des arts
Auteur : Grégory Pailloncy
Chroni est ni plus ni moins un jeu de chronologie. Vous sortez les cartes les unes après les autres et devez les placer au bon endroit sur une frise chronologique contenant les cartes jouées depuis le début du jeu.
J’ai toujours plaisir à jouer à ce jeu car j’aime à chaque fois redécouvrir les œuvres, très variées, reproduites sur les cartes et à me rendre compte à quel point, parfois, je n’arrive même pas à les placer le bon siècle 😀 Attention, les cartes sont assez grandes (ce qui est plaisant pour profiter de la reproduction) ; cela prend beaucoup de place.
Dans une variante beaucoup plus enfantine et sans vraies reproductions, j’ai toujours été tentée par Tempo Chrono dont les illustrations sont si mignonnes !
On est clairement dans un jeu très simple, vous connaissez déjà quasiment toutes les règles ! (Au point, d’ailleurs, que de notre côté, on a inventé des nouvelles fonctionnalités pour enrichir le jeu.)
La boîte du jeu Chroni – L’histoire des arts »Exemples de cartes du jeu Chroni – L’histoire des arts
Auteur : Nicolas de Oliviera Illustrateur : Fabrice Weiss
Dans couleurs de Paris, vous êtes un artiste peintre de Montmartre.
Si l’univers de l’atelier du peintre est bien présent (pinceaux, chevalets, etc.), la thématique artistique peut vite être oubliée : les cartes tableaux réels et connus sont jouées sur leur face abstraite où ils ne sont plus que neuf carrés de couleurs.
Le matériel est correct et agréable. D’un point de vu esthétique, cela reste, à mon goût, assez basique mais pas déplaisant.
Question niveau de jeu, je le mettrais « amateur ». Ce n’est pas un petit jeu vite installé, vite joué, mais ne présente pas non plus de complexité particulière (bon, il y a quand même des règles à lire mais on n’y échappe que rarement :D)
La boîte du jeu Couleurs de ParisExemple de cartes du jeu Les Couleurs de ParisLe matériel du jeu Couleurs de Paris
Auteurs : Bruno Cathala et Charles Chevallier Illustratrice : Jade Mosch
Kanagawa nous plonge dans l’univers de l’estampe japonaise. Le but est de réaliser la plus belle estampe possible en faisant l’acquisition de cartes. Mais tout est une question de choix et donc de renoncement !
Il y a clairement eu un travail esthétique sur ce jeu qui est très agréable à regarder. Tout à été fait pour faire naître une ambiance (matériel et illustrations). Mes yeux y trouvent satisfaction à chaque fois.
Je le qualifierais de niveau « amateur » : une fois qu’on a lu les règles, il n’est pas très complexe. Il demande juste de rester attentif aux options qui se déclenchent.
La boîte du jeu KanagawaQuelques cartes du jeu KanagawaMatériel du jeu Kanagawa
Auteur et autrice : Israel Cendrero et Sheila Santos Illustrateur : Pedro Soto
Mondrian est un jeu où vous utiliserez des lancés de dés pour essayer d’obtenir les cartes pas tant grâce à la valeur du dé, mais plutôt selon où vous avez réussi à le faire arriver. C’est une chouette jeu d’ambiance où l’on s’amuse très vite.
Si, par contre, vous cherchez un jeu sur l’art, passez votre chemin. La peinture de Mondrian n’est ici qu’un prétexte. Certes, il y a un rapide rapport entre le quadrillage de couleurs et les tableaux de Mondrian, mais c’est vite oublié.
Le parti-pris graphique est simple mais réussi.
Il peut se jouer avec des débutants sans problème. Les règles sont courtes et faciles à comprendre. Les parties sont rapides.
La boîte du jeu MondrianExemple de cartes du jeu MondrianMatériel du jeu Mondrian
Auteurs : Éric Dubus et Olivier Melison Illustratrices et illustrateur : Amber Shcarf, Jöelle Drans et Loïc Muzy
Museum – Pictura est un jeu où vous gérez votre musée en essayant d’y faire rentrer des œuvres. Le jeu met en scène des critères qui donneront plus ou moins de valeur à vos acquisitions.
Ce que je trouve intéressant, vis-à-vis de la thématique artistique, c’est que l’on joue avec de vrais artistes et de vrais tableaux que l’on retrouve en reproduction sur les cartes.
Ce qui fait, du coup, que d’un point de vue esthétique il me plaît 😀 Pour les éléments du jeu en lui-même, on est plongé dans une ambiance art déco que je trouve tout à fait réussie. La lisibilité est claire ; seul bémol : le plateau – tout en longueur – se retrouve facilement dans le bon sens que pour une seule personne.
C’est un jeu que je mettrais dans la catégorie « amateur avancé » car il demande un temps d’apprentissage avec lecture des règles et demande de gérer plusieurs choses à la fois, sans que ça ne soit très complexe pour autant.
Boîte du jeu Museum – PicturaExemple de cartes du jeu Museum – PicturaLe matériel du jeu Museum – Pictura
Voilà. Il existe de nombreux autres jeux sur le thème de l’art (1) (même s’il n’y en a pas assez à mon avis 😛 ). Qui sait, je vous ferai peut-être un autre article sur le sujet un de ces jours si j’étoffe ma ludothèque et si ça vous dit 😉
La Valencerie a organisé, fin juin 2024, une exposition balade avec des peintures, sculptures et dessins des élèves de João Sismeiro ainsi que quelques sculptures du professeur.
Le temps était magnifique et a bien permis de profiter du jardin qui, même quand il n’y a pas d’exposition, regorge de décoration et d’éléments à voir. Voici ce que j’ai retenu, en photos et en croquis (bon, juste deux croquis).
João SismeiroJoão SismeiroWilliam HoareauD’après William HoareauAdèle D.William HoareauJoão SismeiroD’après João SismeiroCarmen, João SismeiroJoão SismeiroJoão SismeiroJoão Sismeiro
Depuis qu’un professeur de collège nous en avait parlé pour illustrer un exercice, je rêve de voir le musée Guggenheim de New York, celui conçu par Frank Lloyd Wright, celui qui est en colimaçon. Trente-trois ans après, c’est chose faite ! Je n’ai pas été déçue (il faut dire que je crois que j’ai regardé tellement de photos de ce musée durant toutes ces années où je m’imaginais que jamais je ne le verrais en vrai que je crois que je ne pouvait pas être déçue). Je le connaissais déjà bien, en somme.
Si ce musée se révèle être en fait un vrai challenge pour les conservateurs et scénographes, l’idée de faire un musée qui ne soit qu’une déambulation, qu’une promenade parmi les œuvres, sans être interrompus ne serait-ce que par une porte, un étage à franchir, est très séduisante. Cela a donné cette façade reconnaissable entre mille de l’extérieur et cet intérieur principalement organisé autour d’une rampe en spirale nous faisant parcourir l’équivalent de cinq étages tout en douceur. Par contre, le sol en pente (et donc la nécessité d’adapter le bas des socles dès qu’on les déplace), les murs qui étaient prévus pour poser les tableaux en position chevalet (très inclinés), le double sens (du bas vers le haut et du haut vers le bas) sont autant de casse-têtes pour les scénographes et conservateurs.
Mais rien ne peut entamer mon admiration pour ce musée 😀 ! Ces quelques photos réussiront peut-être à vous partager mon enthousiasme :
J’ai eu la chance de visiter le Met (Metropolitan Museum Of Art, Musée d’art de New York, qu’on qualifie de « Louvre » de New York pour donner une idée de la diversité de ce qui y est exposé et de la taille du musée !).
Si j’ai voulu me « forcer » à aller voir d’autres choses, je me suis vite retrouver à visiter les salles consacrées à l’art moderne. On ne se refait pas ! Même si, j’aime beaucoup la Renaissance aussi mais même en y passant des heures, on ne peut pas tout voir !
Voici ce qui a retenu mon attention :
Edgar DegasEdgar Degas, Danseuses s’entraînant à la barrePaul Cézanne, Antoine Dominique Sauveur Aubert, oncle de l’artisteAuguste Renoir, Nature morte aux pêchesÉlisabeth Louise Vigée Le Brun, Madame GrandSir Joshua Reynolds, Lady Smith et ses enfantsVincent Van Gogh, TournesolsVincent Van Gogh, RosesVincent Van Gogh, IrisCharmion von Viegand, Sans titreChristine Ay Tjoe, Blue Cryptobiosis #10Umberto Boccioni, Unique Forms of Continuity in SpaceUmberto Boccioni, Unique Forms of Continuity in SpaceBodhisattva AvalokiteshvaraLoving Couple (Mithuna)Buste d’Hevajra??? Chen Hongshou, The Silkworm GodUtagawa Kunisada II, The Hell CourtesanKimono à longues manches (Furisode) avec des oiseauxPaul Wayland Bartlett, Bohemian Bear TamerWilliam Henry Rinehart, Latona et ses enfants, Apollon et DianeJanet Scudder, Frog FountainAuguste Rodin, Les Bourgeois de Calais
Quand je pense que tout ça était si peu de choses par rapport à tout ce qu’il y a à voir !
Voici ce que l’on peut voir, entre autres, en se baladant dans les rues de New York (du moins, ce que l’on pouvait voir en mars 2024 !). Une majorité de ces œuvres ont été vues à Brooklyn.
(Portrait de The Notorious B.I.G.)ZimerCaratoesMolly CrabappleAndres Medina, @kingdaserKelsey MontagueKobra (Portraits des artistes Andy Warhol, Frida Khalo, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat)Kobra
Et voici des liens pour retrouver les oeuvres en questions sur les sites des artistes quand j’ai pu les retrouver :
J’ai eu la chance de pouvoir visiter le MoMA (Museum Of Modern Art, Musée d’Art Moderne de New York). Enfin, une partie seulement parce que c’est grand ! J’ai adoré ma visite ! J’avais fais exprès de ne pas voir quelles œuvres étaient exposées avant d’y aller. Je prenais le risque de partir sans voir des tableaux, sculptures, installations… que j’aurais aimé voir, mais je me suis offert la possibilité d’avoir des surprises. Et quelles surprises !
Je vous le dit tout de suite, l’apogée de ma visite a été La Nuit étoilée de Van Gogh. Je ne sais pas ce que j’ai avec Van Gogh, je ne sais pas si je me suis laissée monter la tête par tout le bruit qu’il y a autour de Van Gogh ou si ça serait pareil s’il était un obscur petit artiste, mais qu’est-ce que les tableaux de Van Gogh me font de l’effet dès lors que je les vois en vrai ! Celui-ci n’y a pas échappé et à fait naître en moi beaucoup d’émotion !
Mais j’ai aussi vu beaucoup d’autres artistes que j’aimais (ou que je ne savais pas que j’aimais 😀 ). Seule déception (et de taille), aucune œuvre de Jean-Michel Basquiat n’était visible.
Voici une petite galerie de ce que j’ai particulièrement aimé :
Yves Klein – Anthropometry: Princess HelenaKazuo Shiraga, Untitled Egon Schiele, Squatting WomanPablo Picasso, Tête d’homme)Van Gogh, Portrait de Joseph Roulin (détail)František Kupka, Mme Kupka among Verticals Piet Mondrian, Tableau no. 2 / Composition no. V Kazimir Malevich, Reservist of the First Division Pablo Picasso, Tête (étude pour les Demoiselles d’Avignon)Paul Gauguin, Nature morte avec trois chiots (détail)Robert Delaunay, The Three Windows, the Tower and the WheePaul Cézanne, Nature morte avec des pommes (détail)Vasily Kandinsky, Small Worlds IXVan Gogh, La Nuit étoiléeÉdouard Vuillard, BroderieKazimir Malevich, Carré blanc sur fond blancRenée Sintenis, DaphnéRudolf Belling, Sculpture 23Kazimir Malevich, Suprematist Composition: Airplane Flying ?Constantin Brâncuși, OisillonMarcel Duchamp, Roue de véloHenri Matisse, La Danse (détail)