J’ai eu l’occasion de tester la peinture à l’huile. Un premier essai à la brosse n’a pas été concluant et la peinture est en suspend. Je la reprendrai peut-être un jour mais le plus probable, c’est qu’elle sera recouverte.
Cela reste intéressant, quoi qu’il en soit, même de « rater ». Là, par exemple, j’ai raclé la peinture à la fin dans l’idée de refaire… et bien le résultat raclé est plutôt intéressant !
Le fond brun est brossé tandis que la peinture sur la pomme a été raclée, laissant apparaître la toile teintée et sa trame.
C’est mon deuxième essai qui m’a, en plus, apporté la satisfaction d’un résultat assez réussi à mon goût. Je l’ai fait au couteau. C’est une vanité – cela dit, j’ai quand même focalisé surtout sur le crâne et les autres éléments sont anecdotiques (la pomme) voir indiscernable du fond (l’assiette).
J’ai adoré les couleurs que j’ai utilisé : jaune de parme, cramoisi d’alizarine et bleu outremer. Plus une touche de terre verte.
J’ai donc voulu reprendre les fondamentaux du dessin et donc, entre autre, l’anatomie du corps humain. Si je ne suis pas débutante, j’ai quand même besoin des bases, du tout début. Il y a beaucoup (beaucoup !) de livres sur l’anatomie pour le dessin ; en voici déjà quelques-uns.
La collection Leonardo
On tombe parfois sur ce livre et d’autres de la collection – ou une rééditions – dans les vielles bibliothèque de nos grands-parents. Enfin… « livre »… ces sont plutôt des « fascicules ». Ils continuent à être édités et c’est une bonne chose.
Pour ma part, je trouve que ce sont de bonnes références à avoir sous la main pour apprendre, vérifier un point, progresser un peu.
En grand format mais que de quelques pages, ils sont pratiques et peu chers.
Pour l’anatomie du corps humain et les visages, je vous conseille :
Réédités de nombreuses fois, on le trouve chez différents éditeurs quand on les cherche d’occasion. Chercher la « Collection Leonardo ».
La figure humaine – Techniques académiques, Jon deMartin
Si vous cherchez quelque chose de plus complet mais qui part des bases et ne vous fait pas crouler sous les informations techniques, je vous conseillerais de jeter un œil à ce livre.
Il vous guidera dès les premiers pas et vous accompagnera ensuite jusqu’à un très bon niveau.
S’il peut être utile en complément d’un livre sur l’anatomie, pour aider à accompagner à l’étape suivante, il n’est pas adapté pour apprendre l’anatomie : pas assez d’explications, trop d’interprétation artistique …comme son titre l’indique.
On me la présenté comme étant « la bible » alors je le mets dans cette liste, mais il est difficilement trouvable maintenant. Ce livre est en effet très complet, très détaillé. D’ailleurs un peu trop, par rapport à mon niveau, mais très bien pour quelqu’un qui veut pousser plus loin. Barcsay était professeur à l’Université hongroise des Beaux-Arts et enseignait l’anatomie artistique à ses élèves.
Étant très complet, le livre est lourd et volumineux. Il ne semble plus être édité (éditions Jacques Fréal) mais peut se trouver d’occasion (cher).
Si vous préférez apprendre avec des vidéos, j’en ai listé quelques unes dans l’article Reprendre les bases du dessin. Vous pouvez aussi jeter un coup d’œil à mes cours de dessin.
Voici quelques tests de papier pour faire du pastel sec. Il y a des papiers recommandés pour le pastel mais aussi d’autres papiers car j’ai voulu tester différents effets de texture. Je trouve qu’il est toujours bon de ne pas respecter « les règles », cela permet de découvrir autrement le médium, d’apprendre par l’erreur et, parfois, de trouver de supers idées !
Tous les tests ont été fait avec les mêmes pastels (pastel à l’écu Sennelier). Sur chaque essai, le reflet blanc sur la gauche permet de visualiser la superposition des couleurs.
Mes préférés ? Cela dépendra bien sûr de mon sujet et de l’effet que je voudrais donner mais j’aime beaucoup la texture du « System 3« , celle du « Vergé » (qui ne doit pas être cher, je m’en sors bien) et, dans un tout autre style, l’exceptionnelle texture du « Velour » (qui lui coûte cher).
Pastell « Velour » 260 g/m² Hahnemühle Sa texture velours/peau de pêche est vraiment belle ; en un passage, le pastel couvre quasiment toute la surface du papier.Ingres forme ronde 100 g/m² Hahnemühle Légèrement texturé, il permet de recouvrir comme de laisser apparaître la trame.Vergé Canson Sa texture reste apparente même après plusieurs passages. System 3 Daler-Rowney Très fortement texturé, ce papier initialement fait pour de l’acrylique, fait ressortir une très belle trame, quasi impossible à faire disparaître.Papier Paille – G. Lalo Papier à trame présente mais qui peut se faire oublier. Hand made paper from South India Belle trame qui permet de beaux effets. Harmony watercolour, collé en surface, 300 g/m² Hahnemühle Cette trame, faite pour l’aquarelle, est très (voir trop ?) présente.Akademie « Andalucia » Aquarelle 500 g/m² grain torchon Hahnemühle Très beau papier pour de l’aquarelle, la texture ici avec le pastel sec est belle et peut donner des effets intéressants
J’ai fais des études d’arts plastiques, pas d’arts appliquées et n’ai jamais fais d’art académique. Cela me correspond bien, je cherche l’expression personnelle essentiellement dans ma pratique, pas la technique. Mais il y a un mais : ces derniers temps, en regardant mes croquis, je constatais toutes mes erreurs (notamment grâce à un œil externe, c’est toujours bon de faire critiquer son travail 😉 ). Une perspective en contre-plongée qui s’est avérée ridicule, des ombrages impossibles, des visages esquivés dans tous mes nus car je ne sais pas faire, etc.
Et autant la technique ne m’a jamais trop intéressée – et il est vrai que j’aurais pu corriger ces défauts, au fur et à mesure, sur de longues années 😀 – autant, cela m’a pris d’un coup, j’ai décidé de revoir les bases du dessin !
Choisir le carnet d’exercices de dessin
On peut tout à fait utiliser un seul et même carnet pour les croquis et pour les exercices de dessin ; ces deux pratiques peuvent d’ailleurs se confondre. Pour ma part, j’ai voulu séparer tout simplement parce que pour les croquis j’ai besoin de papier épais et je trouvais que ça aurait été “gâché” de le prendre pour des exercices en série au crayon.
Du coup, j’ai choisi un format plus grand que mon carnet de croquis, qui lui tient dans mon sac, et me voilà avec un Moleskine qui attendait dans ma pile de carnets.
Je sais que beaucoup de gens ne jurent que par le Moleskine. Pour ma part, il correspond rarement à mon usage. Je n’aime pas, par exemple, la réaction du papier avec l’aquarelle. Même en ne travaillant qu’au crayon, on voit les dessins en transparence. Pour un carnet d’exercices, cela ne me dérange pas trop et si un revers de page est déjà très marqué, je l’utilise pour faire des “exercices de poignet” : lignes droites, ronds qui soient vraiment ronds, etc. Plus gênant, j’ai tracé des traits au stylo, probablement en appuyant un peu mais pas comme une folle non plus, et le trait se voit sur les deux feuilles suivantes. J’ai donc découpé une feuille de brouillon au format du carnet pour la mettre derrière la page sur laquelle je suis en train de travailler.
Par contre, il est vrai que les pages, la “glisse” sur les pages est très agréable.
J’ai pris une photo lumière rasante pour qu’on se rende bien compte du volume du tracé au stylo du verso sur le recto.
Trouver des exercices, des leçons
Bien sûr, le top du top, c’est un cours particulier avec l’œil et les conseils d’un professeur. Il y a des livres, pléthore de livres …et je n’en ai aucun ! Je me suis donc tournée vers les vidéos en ligne ; qu’est-ce qu’on apprend grâce à ce partage, que c’est chouette cette transmission du savoir à tous <3.
Les bases du dessin à apprendre
Je ne suis pas experte du sujet, vous l’aurez compris, mais il me semble que pour tous les bases sont un peu les mêmes : les valeurs, pour savoir donner du volume et la perspective, pour savoir créer un espace. Derrière ces deux notions se cache beaucoup de complexité, d’apprentissage du regard (transcrire des choses en 3D devant soit sur une surface en 2D pour redonner cette illusion de la 3D à celui qui regarde ; comprendre la lumière, les reflets, les matières ; comprendre les points de fuite, la perspective atmosphérique, le fonctionnement du regard, etc.) Si on veut traiter des figures humaines, il faut ajouter l’anatomie du visage et du corps. Puis comment donner vie à tout ça, le mouvement, les articulations des différentes parties, la norme et la réalité, etc.
Je ne me mets pas la pression et j’apprends tout ça en vrac, en fonction de mes envies. Ce que j’ai appris (ou revu) jusque là (je vous ai mis des liens à chaque fois mais ce sont des exemples, suivez les modèles (prof, livres, vidéos, etc.) qui vous conviennent à vous) :
Se sensibiliser sur les différents « plans » du visage pour savoir ensuite y mettre les ombres et lumières Marc Laisne ART-venture
Schématiser le visage pour y retrouver les proportions (à adapter ensuite au modèle qui a un vrai visage, pas un visage de normes 😀 ) – le visage « casque » de la méthode Loomis Proko (J’ai aussi jeté un œil à la méthode Reilly mais cela va trop loin pour moi pour l’instant) Adjag2
Les différentes lumières et ombres (rehaut, demi-ton, ombre propre, lumière réfléchie, ombre portée) Fabienne Coz, ArtCademy Atelier
Faire des surfaces de différentes valeurs (un exercice que j’aime beaucoup depuis toujours) Fabienne Coz
Dessiner un crâne pour mieux poser les ombres et lumière par la suite (il faut aussi voir les muscles, c’est prévu) TutoDraw
La perspective à deux points de fuite sur laquelle j’essaye ensuite de poser les ombres et lumières Ralph Ammer
À porter mon attention sur ces éléments que je fais d’habitude passer au second plan, je fais moins d’erreurs. Et, petite victoire, alors que je faisais une séance de nus hier (donc des croquis libres et sans nécessairement penser bases du dessin d’autant plus que c’était des temps de pose courts), j’ai mis naturellement une ou de choses en application et me suis lancée dans un visage 😉
Puisque c’est une expo sur le noir, je me suis dit que j’allais faire un croquis à la pierre noire (le crayon le plus noir qu’on puisse trouver). Je ne sais pas si je me suis rendue service car les subtilités de tons sont plus difficiles à faire, je trouve. Mais bon, c’est tellement beau la pierre noire.
Ça s’était rigolo, je ne crois pas que je l’ai souvent fait : j’ai fais un croquis d’après une de mes calligraphies. J’ai essayé de la traiter par la forme et non par les lettres. Elle s’y prête plutôt bien d’ailleurs. Le résultat me fait penser à une calligraphie asiatique (bon, moi, ça m’évoque même une pagode mais je m’emballe un peu 😀 ).
Exercice périlleux pour moi qui ai du mail avec les ombres, ne pas dessiner la lumière mais la laisser en réserve, etc. : j’ai repris un dessin blanc sur fond noir et l’ai dessiné au noir sur fond blanc. Surprise, ça n’est pas très réussi 😀
Les sculptures de Valem m’inspirent beaucoup. Là, j’ai voulu tenter de rendre une impression plus que de redessiner la forme (bon, c’est ce que j’ai tendance à faire souvent, plutôt par facilité, allez-vous me dire 😀 )
L’année dernière, il y a eu une exposition sur Gemito au Petit Palais. Je ne connaissais pas du tout ce sculpteur mais, sur les recommandations de mon prof de modelage et parce qu’il y avait en parallèle une exposition que je voulais voir, j’y suis allée.
Bien m’en a pris, j’ai beaucoup aimé, fait quelques croquis, ai pu la recommander à d’autres, etc.
Je ne suis pas la seule a qui elle a plus puisque Sabine, de mon cours de modelage, s’est lancée sur une reproduction du pêcheur de Gemito (on peut voir son travail en cours sur le site de l’APSP)
Le pêcheur napolitain, version plâtre
Le pêcheur napolitain, version bronze
Or, cet été, en faisant un peu de rangement, je me suis tombée sur les souvenirs que j’avais ramenés de mon voyage à Florence, en 1999 J’avais totalement oublié mais j’avais raconté mon voyage, jour par jour.
Et voici ce qu’il y avait de noté le 22 septembre :
J’ai aimé le petit pêcheur (Il Pescatore) que j’ai pris en photo sans noter le nom de l’artiste (inconnu pour moi)
Vous l’avez peut-être déjà deviné, ce sculpteur « inconnu pour moi », était Gemito ! Et cette sculpture pour laquelle j’ai eu un coup de cœur il y a vingt et un ans, est ce fameux petit pêcheur napolitain !
J’ai toujours eu au moins quelques pastels et je pense m’en être servis au moins une ou deux fois pendant mes études d’arts plastiques. Je n’arrive néanmoins pas à me rappeler de dessins, croquis, travail aboutis fait avec.
Sans que je sache trop pourquoi, j’ai eu envie d’essayer, d’un coup ou presque. Comme j’avais une vielle boîte qui traînait à la maison, j’ai pu m’y mettre tout de suite.
Je fais d’ailleurs là une parenthèse sur le matériel « inutile ». Parfois, je me laisse tenter à acheter quelque chose dont finalement je me sers très peu. Je culpabilise alors de ma consommation et ai l’impression d’avoir cédé à un caprice. Pourtant, plus d’une fois, des années après parfois, j’ai d’un coup envie de faire quelque chose qui nécessite ce matériel là. Je me réjouis alors d’avoir ce qu’il me faut sous la main (le fait de devoir aller dans un magasin pour tenter quelque chose est parfois un frein voir un arrêt). Bien sûr, je ne veux pas vous pousser à la surconsommation inutile (et néfaste pour la planète) mais je me réjouis de garder du matériel qui ne me sert pas, d’être curieuse et d’avoir envie d’essayer, même si je ne suis pas sûre de perdurer dans une technique, etc. Voilà pour la parenthèse.
Une vieille boîte de pastels secs, de différentes formes, où toutes les couleurs ne sont pas identifiables 😀
Je ne connais rien à la technique du pastel sec. Je sais (mais je crois que ça se devine rapidement une fois la page plein de poudre 😀 ) que ça s’estompe (*). Je sais que ça doit se fixer car sinon on en met partout. Mais c’est tout.
(* : Et bien il s’avère que cela fait débat chez les pastellistes ! Pour certains, il ne faut surtout pas estomper parce que cela amoindri la luminosité des couleurs, pour d’autres, cela fait partie à part entière de la technique !)
Je me suis lancée avec des résultats plus ou moins réussis (plus réussi quand je prenais un maître pour modèle ; j’ai fais plusieurs croquis d’après Matisse dont certains tableaux se prêtent très bien je trouve au pastel.) Si les résultats étaient variables, mon plaisir était égal tout du long : je me suis réjouis ! De la puissance des couleurs et de la luminosité déjà (ne vous y trompez pas, ce n’est pas parce que ça s’appelle « pastel » que ce sont des couleurs douces nécessairement). Et puis le pastel est une technique qui permet rapidement de « remplir » la page, d’avoir vite des éléments mis en place. On sait qu’une de mes faiblesses, c’est de ne pas savoir prendre mon temps, et bien le pastel a été mon complice 😀
Un gros plan pour voir la force des couleurs, l’effet donné par la texture du papier. Il ne s’agit pas d’un papier pastel, mais d’un Canson « XL Recycled » à grain fin.
Je vois néanmoins un inconvénient : le fait que ça soit salissant ne permet pas, comme d’autres techniques, d’improviser, sur un coin du canapé, un petit croquis en attrapant vite-fait ma trousse. Pour le pastel sec, je mets une nappe (donc une table, pas de croquis sur les genoux (vous me direz que ce n’est pas terrible de toute façon, certes)) et une éponge mouillée à portée de main.
Après quelques essais j’ai eu la chance d’avoir quelques mots de Fabienne Coz, prof de pastels secs à l’APSP, et j’ai ainsi découverts qu’il y a du papier spécial pour le pastel (1), que le papier peut saturer, etc.
Bref, j’ai tout un monde à découvrir et je m’en réjouis !
Cliquez sur une image pour ouvrir la galerie :
D’après MatisseD’après MatisseMalgré la piètre qualité, vous avez peut-être deviné d’où vient cette vue ? (1)D’après SchieleEt là ? Saurez-vous devinez de quel bâtiment il s’agit ? (2)D’après de StaëlEn estompant beaucoup……en n’estompant pas du tout.D’après Émile BernardD’après une photo de Julia SchmalzMes premiers essais, du 06 au 12 novembre, dans l’ordre de réalisation Le paysage d’après Émile Bernard (l’antépénultième) et les pivoines (le dernier), ont été fait au pastels secs Sennelier. L’oiseau (l’avant-dernier) aux crayons (CarbOthello et Pitt). Tous les autres ont été fait avec les pastels de ma vielle boîte en photo plus haut.
(1) Vos indices étaient l’étendue d’eau, le peuplier, l’abondance de plantes… tout cela pouvait amener certains à penser au jardin de Giverny (bon, je vous accorde que ça aurait pu être bien d’autres endroits !) (2) Il s’agit de Fallingwater House, une maison conçue par Frank Lloyd Wright (c’est aussi lui qui a fait le musée Guggenheim de New-York que je rêve de voir depuis la 3e !)
Émile Bernard, Moisson au bord de la mer Henri Matisse, Autoportrait au maillot rayé Nicolas de Staël, Fleurs
J’ai organisé (je devrais presque dire « improvisé » vu que j’ai lancé l’événement d’abord et réfléchis après 😀 ) une exposition en ligne dont le thème est la couleur noire.
C’est d’ores-et-déjà une réussite pour moi puisque cela m’a poussé à aller chercher qui, dans mes réseaux, était artiste et même à faire de nouvelles rencontres ! En ces temps où on se tient éloignés les uns des autres, j’en suis ravie.
Cette exposition « virtuelle » est aussi l’occasion pour certain de se lancer, d’oser et d’exposer pour la première fois. Pour cela aussi, je me réjouis.
Maintenant, il faut aussi que cela vous plaise 😀 Je vous invite à aller la voir, à contacter les artistes si leur travail vous plaît voir à revenir me dire ci-dessous ce que vous en avez pensé.
Je réclame des choses légères, du joyeux en ce moment et on pourrait me dire que ce n’est pas le cas de la couleur noire. Ça n’est qu’un point de vue car si, en effet, le noir est associé au triste dans notre culture, c’est aussi la couleur de l’élégance. Le noir est une couleur que j’aime beaucoup pour sa profondeur, son contraste ; pour ma part, je trouve que c’est une couleur chaude, qui fait vibrer les autres couleurs, qui invite aussi à la réflexion. Et encore, je ne parle pas du noir et de la lumière !
Je peux, à ce propos, vous renvoyer vers cet article sur le noir que j’avais écris.
Les artistes de l’expo
Arkhi, photographies
Arkhi voyage, regarde, porte attention. Ces photos sont faites de poésie et de découverte.
Sébastien fait de la photo : il photographie votre corps. En effet, il cherche à mettre en valeur tous les corps, hommes, femmes pour montrer que tous les corps sont beaux. Sébastien travaille beaucoup sur la lumière et, de fait, beaucoup sur le jeu du noir avec la lumière.
Jean-François est photographe et, si vous l’avez connu à travers ses figurines souriantes et zen, il a aussi toute une part très sombre dans son travail que l’on peut découvrir à travers quelques photos exposées.
Si João a commencé par la peinture, c’est la sculpture et notamment le modelage de la terre qui lui permettent de s’exprimer pleinement. Perfectionniste, il se forme en continu – tout en transmettant son savoir-faire à d’autres – et exploite toutes les possibilités techniques de sa matière pour la rendre toujours plus sensible et subtile.
J’ai rencontré Valem en organisant cette exposition. Valem est une sculptrice qui travaille sur le vivant – et ça se sent ! Les corps, les visages qu’elle propose ont de la matière, de la chair et beaucoup de « présence ».
Valem fait aussi des dessins notamment ceux qu’elle consacre à l’association Miroir de Valem dont l’objet est, entre autre, d’apporter de l’aide à des familles sénégalaises. Vous pourrez voir une sélection de dessin où le trait fin, blanc, hachuré, fait ressortir la lumière et la personne dessinée du fond noir.
L’ambiance du moment est à trouver de nouvelles façons de partager, de voir de belles choses, de s’aérer la tête et les yeux. Il y a des activités que l’on peut faire chez soi, à une heure de chez soi et il faut en profiter. Il y a aussi ce qu’internet peut avoir de bon : nous mettre en relation, proposer des outils, etc.
C’est dans cet esprit et suite à un besoin exprimé par l’association d’artistes de Palaiseau (l’APSP) que Jean-François Renauld a développé le site Art Pour Tous.
L’idée, c’est que des organisateurs d’exposition puissent continuer à proposer des événements, fussent-ils en ligne.
Exposons …autour du noir
Pour tester et curieuse, je me suis improvisée organisatrice de salon et j’ai proposé une exposition sur le thème du noir. Bon, c’est un thème qui restreint beaucoup trop pour le lancement d’un nouvel outil ; à croire que je ne suis pas fine stratège 😀
Si vous êtes artistes (peinture, sculpture, photo, etc.) et que vous exposiez ou souhaitez exposer, si vous avez des œuvres traitant de la couleur noire, je vous invite à venir proposer vos productions. Art Pour Tous marche selon un système d’invitation. Si vous êtes intéressé·e, laissez-moi un message ci-dessous ou contactez-moi (je vous enverrai l’invitation via l’e-mail que vous indiquerez dans le formulaire).
L’exposition en ligne commencera le 07 novembre ; vous avez jusqu’au 06 pour candidater.
J’ai choisi le thème du noir pour mon expo parce que je trouve que c’est une couleur très inspirante et parce que j’aime comment elle peut être utilisée pour des contextes sombres comme pour célébrer la lumière, la beauté, etc. Venez proposer votre interprétation du noir 😉
Organiser une exposition virtuelle
Si vous êtes organisateur d’exposition, je vous conseille d’aller jeter un œil au site et de contacter son développeur.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas soit à contacter directement Jean-François, soit à les poser ci-dessous, je m’efforcerai d’y répondre.