Alors que l’événement touche à sa fin (il ferme le dimanche 11 octobre) voici quelques-une des œuvres qui m’ont le plus plu ou qui ont attiré mon attention au Salon d’art de Palaiseau.
Élégance a eu mon « vote du public ». (Et là, Stéphane, qui n’a ni ses yeux si sa curiosité dans sa poche, me fait remarquer que le tableau est inspiré d’une photo de Vincent Munier.)
En m’amusant à comparer avec le même exercice mais pour les expositions de 2018 et 2017, je constate qu’on y trouve en commun João Sismeiro (les trois fois), Patrick Gaultier (les trois fois) et Élodie Massart. On pourrait m’accuser de manque d’objectivité pour João et Patrick – c’est bien possible – mais en 2017 je ne les connaissais quasiment pas.
J’expose un (nouveau) tableau avec l’atelier dessin de l’APSP à Palaiseau. L’idée de « L’atelier s’exp(l)ose » est de proposer aux membres de monter aussi ce qu’ils font en dehors de l’atelier dessin. Il y aura donc potentiellement aussi des huiles, des pastels, des aquarelles, etc. Quelques invités seront aussi présents parmi lesquels Jean-François Renauld, photographe qui présentera… un dessin !
Cerise sur le gâteau, il y aura une animation musicale au vernissage par Patrick, responsable de l’atelier et une invitée extérieure, Hayet Capdevielle.
Vernissage le dimanche 2 février, à partir de 11 H (profitez en pour faire votre marché 😉 )
Du 28 janvier au 16 février 2020 La Fontaine aux livres 4 rue Voltaire, Palaiseau (91) Du mardi au samedi, de 10H à 13H et de 14H30 à 19H Le dimanche, de 9H30 à 13H
Pour vos cadeaux de Noël, vous pourriez avoir envie d’offrir de l’art. Les calligraphies que je fais sont bien souvent tournées vers le bien-être ; elles véhiculent des images positives. Alors je me dis que, pourquoi pas, vous pourriez être intéressés. Voici ce que j’ai à vous proposer, pour vous ou vos proches.
NB : Les tableaux sont vendus encadrés, signés et avec leur certificat d’authenticité. Une livraison par courrier peut vous revenir cher ; prévenez-moi si vous êtes en Région parisienne (ou en Normandie).
« Quoi Qu’il en soit Depuis toujours Mon cœur sur vous S’appuyait. » – attribué à Ariwara No Narihira
Encre – 42 x 52 cm – 120 €
(Voir plus bas, une autre version de ce même poème.)
Tant de tendresse « Et dans tes yeux pleins de tristesse, Dans tes yeux alors je boirai Tant de baisers et de tendresse Que peut-être je guérirai. » – Jean Lahor Encre – 44 x 54 cm – 150 €
« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous. », Green – Verlaine Encre et acrylique – 41 x 31cm – 250 €
« Ce matin dans les nuages des pétales de roses » – Anne Jullien Encre et acrylique – 47 x 34 cm – 300 €
Encore de l’amour
Quoi qu’il en soit, depuis toujours « Quoi Qu’il en soit Depuis toujours Mon cœur sur vous S’appuyait. » – attribué à Ariwara No Narihira Encre – 42,3 x 52,4 cm – 250 €
(Voir plus haut, une autre version de ce même poème.)
Exposition Vincenzo Gemito au Petit Palais de Paris jusqu’au 26 janvier 2020.
Beaucoup des portraits présentés dans l’exposition sont à l’image de ce qu’on voit sur l’affiche : matériaux et touches brutes, délicatesse des traits, pas de complaisance ou d’idéalisation.
Au Salon de la Société des artistes français, ses envois font scandale, en particulier le Pêcheur napolitain, à cause de la « laideur » du petit garçon, marquant ainsi l’irruption du réalisme napolitain en France et rendant Gemito célèbre sur-le-champ.
J’ai trouvé les modelages en terre particulièrement touchants.
Ou plutôt, quel matériel j’emporte moi ; car c’est propre à chacun. Mais cela peut donner des idées, aiguiller (et puis on m’a réclamé ce billet suite à celui sur mon propre carnet de voyage alors !)
Le carnet
La taille dépend de votre sac, votre poche, votre projet…
Une des premières questions à se poser, c’est quelle est la taille du carnet que je veux prendre. Et cela dépend complétement de… la taille de votre sac ou de votre poche !
Un petit carnet qu’on tient dans la main permet de faire des croquis vraiment rapidement, même debout, pour saisir une impression. Une fois assis confortablement, rien n’empêche de prendre plus de temps, d’utiliser une double page, etc.
Si vous prévoyez d’avoir toujours sur vous un sac-à-dos, vous pourriez optez pour un format plus grand. Attention à ne pas trop vous encombrer ; le but est de l’avoir avec vous quand vous en avez envie ; pas de l’avoir laissé dans votre chambre « parce que bon, ce n’est pas sûr que je dessine et ça pèse lourd quand même ».
Pour ma part, j’opte pour le format A5. Même si j’aime m’étaler sur des pages bien plus grandes, ce format rentre dans une majorité de sac et n’est pas très encombrant.
De quoi s’appuyer
Je préfère prendre un carnet à spirales. Pour pouvoir le plier et avoir ainsi toujours un appui (il m’arrive fréquemment de faire un croquis assise en tailleur, appuyée sur mes genoux). Si votre carnet est trop fin, vous pouvez prévoir un morceau de carton de la taille du carnet pour vous appuyer dessus (c’est ce que j’avais fait, mais je n’en ai pas eu besoin).
Assise par terre, le carnet sur le genou droit, la boîte d’aquarelle dans la main gauche.
Si votre grammage se rapporte à votre plumage…
Il peut être difficile de se décider sur le grammage du papier. Plus le papier est épais, moins vous aurez de feuilles ou plus le carnet sera gros. De plus, il sera aussi plus cher. Mais un papier fin ne permet pas toutes les techniques. Si 90 g/m² suffisent pour des croquis au crayon léger, c’est beaucoup trop fin pour moi et mes traits de crayon gras et appuyés (et encore plus pour de l’aquarelle !)
Pour autant, même pour faire de l’aquarelle, je ne trouve pas indispensable de prendre du papier 200, 300 g/m² car cela reste un carnet de croquis (l’objectif n’est pas de faire des œuvres à encadrer mais de s’exercer, d’apprendre, etc.)
J’ai opté pour un carnet 120 g/m². Les pages gondolaient un petit peu quand j’utilisais beaucoup d’eau pour l’aquarelle mais ça ne m’a pas dérangée plus que ça.
J’ai forcé un peu les ombres sur cette image pour ce rendre mieux compte du gondolage dû à l’aquarelle.
Attention au carnet intimidant 🙂
Vous êtes devant un rayon de carnets tous plus jolis les uns que les autres ? Vous craquez pour le plus beau et, au moment de faire votre premier croquis dedans… vous attendez de vous exercer un peu pour ne pas gâcher votre si joli carnet ! Ça n’est pas le but ! Ne choisissez pas un carnet trop beau qui va vous intimidez. Au moment où vous faites votre choix, visualisez-vous en train d’y faire le premier croquis, peut-être le plus maladroit ; soyez prêt à « rater » des dessins dedans.
Un carnet ordinaire fera tout à fait l’affaire et vous donnera probablement plus lâcher-prise et donc plus de liberté.
Pour ma part, j’ai même opté pour un carnet « moche » et je ne le regrette pas.
Les outils pour tracer
Bien sûr, toute cette partie dépend énormément de votre ou vos techniques préférées. Il se peut que vous n’ayez besoin que d’un crayon (plutôt sec (H) ou plutôt gras (B) selon vos envies), voir uniquement un stylo bille (avec lequel on peut faire des choses très intéressantes. Pour ma part, j’ai tendance à vouloir varier et je me charge donc un peu.
Les stylos-feutres
J’aime utiliser des stylos-feutres fins, noirs, soit pour préparer un croquis avant de mettre de la couleur, soit seuls. Dans le cas où je prévois de faire de l’aquarelle, je dois anticiper la résistance à l’eau des stylos. J’ai ai testé une dizaine parmi laquelle seuls les Fineliners de Winsor & Newton résistent à l’eau. NB : Ce n’est pas parce qu’un stylo ne résiste pas à l’eau que je ne l’utiliserais pas avec de l’aquarelle ! Les effets rendus peuvent être intéressants.
À gauche, les feutres qui résistent à l’eau utilisés avec de l’aquarelle. Au centre, un feutre qui ne résiste pas à l’eau utiliser avec de l’aquarelle pour « salir » la couleur. À droite, un crayon aquarellable.Vous remarquez peut-être qu’ils sont sales ? C’est que comme je les range en vrac dans ma trousse, avec les mines de plomb, par exemple, tout se salit un peu.
Les crayons
J’utilise finalement peu de crayons à papier ordinaire. J’aime tester des crayons particuliers : mine de plomb, pierre noire, crayons récupérés à droite à gauche et dont je ne connais pas le nom 😀
L’aquarelle
L’aquarelle n’a pas que des avantages en voyage, loin de là. Il vaut mieux anticiper un peu. L’idéal est d’avoir une petite boîte (je ne parle ici que d’aquarelle en godets ; je n’ai jamais utilisé l’aquarelle en tubes). Parfois, un petit pinceau rétractable est fournis avec la boîte ; ça peut être pratique mais il vous manquera encore un élément indispensable : l’eau.
Une des solutions peut être le pinceau à réservoir d’eau. Attention, on est toujours dans un esprit croquis. Les pinceaux à réservoir d’eau sont bien souvent en poils synthétiques ; il s’agit bien de privilégier l’aspect pratique. Pour ma part, avec plusieurs croquis par jour, sur du format A5, et en veillant à remplir avant de partir le matin, je n’ai jamais manqué d’eau en balade. Bon, comme je n’aime pas les mauvaises surprises, j’avais également prévu une recharge 😉
J’utilise l’intérieur du couvercle de ma boîte pour faire mes mélanges ; je n’emporte donc pas de palette.
Toujours dans l’idée de ne pas se charger inutilement, il vaut mieux, avant de partir en voyage, avoir testé l’ensemble de ses feutres, crayons, peintures, etc. pour ne prendre que ceux avec lesquels ont a envie de travailler.
Les accessoires
Taille-crayon ou cutter ?
Bien sûr, c’est avant tout une question de goût, d’habitude. Le seul bémol est si vous prévoyez de prendre l’avion avec vos affaires à croquis (ou que vous allez à tout autre endroit où avoir une lame sur soi puisse être problématique).
Celle dont vous n’aurez pas besoin : la gomme
Pourquoi n’aurait-on pas besoin de la gomme ? C’est un petit clin d’œil pour vous rappeler que vous ne devriez pas l’utiliser. Un croquis n’est pas un dessin que l’on essaye de réussir. Un croquis est à la fois un apprentissage et un entraînement pour l’œil et la main. Il est plus intéressant de regarder un trait que l’on trouve faux et de voir pourquoi que de vite le gommer pour se faire plaisir sur le résultat.
Pince(s)
Qui dit travail en extérieur dit risque de vent : prévoyez une ou deux pinces (ou un élastique convenant à la taille de votre carnet) pour maintenir les pages.
Chiffon
Ça ne pèse rien, ça ne coûte rien et, même si vous ne faites pas d’aquarelle, ça peut toujours servir.
Colle ? (scotch ?)
Si vous prévoyez d’agrémenter votre carnet de tickets de musée, métro, emballages, etc. tout ce qui vous rappellera votre voyage, prévoyez un petit tube de colle (soyez prudent si vous optez pour de la glu ; dans la plupart des cas, le bâton d’écolier suffira et vous pourrez toujours faire des retouches au retour). Vous pouvez également utiliser les scotchs décoratifs mais attention à ne pas en emmener trop ; là encore, ce sont des éléments que vous pourrez toujours ajouter au retour si besoin.
La trousse
Ne vous y trompez pas, le choix de la trousse est important. Si vous emportez beaucoup (trop, comme moi 😀 ?) de matériel, il faudra que votre trousse vous permette néanmoins d’attraper le bon outil sans avoir à chercher. On n’est pas toujours bien installé quand on fait un croquis, ni même forcément installé pour longtemps.
J’ai opté pour ce qui est en fait une trousse de toilette, car elle est grande et plate. Elle est un peu plus grande que du A5, ce qui me permet de glisser mon carnet dedans. Elle a une petite poignée : quand je veux emporter mon matériel à croquis, je n’ai qu’à l’attraper et la glisser dans mon sac. Bien sûr, cela veut dire un sac assez grand.
Voilà, les choix que j’ai fait, pour ma part. Les vôtres seront proches ou très différents selon vos habitudes, envies et possibilités ! N’hésitez pas à commenter ci-dessous pour enrichir ce billet de votre avis, de vos impressions et de vos propres conseils 😉
Après l’après-midi de découverte en juin, je vais donner des cours de calligraphie latine dans le cadre de l’APSP (Association des Peintres et Sculpteurs de Palaiseau).
Cet après-midi avait en effet été un très bon moment pour moi (et, d’après les retours que j’ai eu, pour les stagiaires !) et l’APSP m’a proposée d’aller plus loin. C’est avec plaisir donc que je vous propose un cours de calligraphie pour débutant·e·s, où je vous accompagnerait dans vos mots, vos phrases, vos intentions, vos couleurs…
…Et il me tarde !
Vous pouvez venir vous renseigner sur le stand de l’APSP, lors de la journée des associations. Je serai présente une partie de la journée.
Journée des associations Samedi 07 septembre 2019
de 10 H à 18 H
Place de la Victoire, Palaiseau
La Galerie Éphémère est un lieu géré par SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) et une partie des gain leur sera reversée. Les Petits moines participeront donc à cette occasion à une bonne action !
NB : Lors de cette exposition, Jean-François Renauld exposera également des beaux tirages encadrés des Petits moines, dont certains en tirage d’art (nombre d’exemplaires limité) et quelques dessins d’un style bien différent !
Pas Sage En Seine (PSES) est un festival autour du numérique, mais pas que. Ouvert à toutes les formes de « hacks » (comprenez le fait d’adapter un outil, un usage, à son besoin), PSES aime accueillir des sujets n’ayant pas de rapport avec le numérique. C’est dans ce cadre que j’y anime une démonstration de calligraphie latine.
Samedi 29 juin 2019
12 H – 13 H
Médiathèque Aragon, 17 rue Pierre-Mendès-France, Choisy-le-Roi (94)
Accueil
À la différence des démonstrations, dans le cadre d’une découverte de la calligraphie latine, les participant·e·s ne font pas que regarder et poser des questions : ils et elles pratiquent. Je les accompagne (suite…)