Étiquette : croquis

  • Croquis | crâne (pastels gras et crayon)

    À l’atelier dessin aujourd’hui, travail sur le crâne.
    …J’ai quelques progrès à faire ?
    Crayon et pastels gras

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  • Croquis | Portrait crayon/aquarelle ; d’après Uklański

    Beaucoup de choses seraient à corriger mais au moins j’ai réussi à faire quelque chose aujourd’hui.
    D’après « Untitled (Eastern Promisese VIII) », Piotr Uklański

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  • Croquis | test du carnet élam

    Bon, mes croquis ne sont pas réussis mais le test de mon nouveau carnet est validé !
    Le papier est très beau et le bave pas. « Y’a plus qu’à » !

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  • Quel matériel emporter pour un carnet de voyage ?

    Quel matériel emporter pour un carnet de voyage ?

    Un carnet et du matériel de dessin dans une grosse trousse

    Ou plutôt, quel matériel j’emporte moi ; car c’est propre à chacun. Mais cela peut donner des idées, aiguiller (et puis on m’a réclamé ce billet suite à celui sur mon propre carnet de voyage alors !)

    Le carnet

    La taille dépend de votre sac, votre poche, votre projet…

    Une des premières questions à se poser, c’est quelle est la taille du carnet que je veux prendre. Et cela dépend complétement de… la taille de votre sac ou de votre poche !

    Un petit carnet qu’on tient dans la main permet de faire des croquis vraiment rapidement, même debout, pour saisir une impression. Une fois assis confortablement, rien n’empêche de prendre plus de temps, d’utiliser une double page, etc.

    Si vous prévoyez d’avoir toujours sur vous un sac-à-dos, vous pourriez optez pour un format plus grand. Attention à ne pas trop vous encombrer ; le but est de l’avoir avec vous quand vous en avez envie ; pas de l’avoir laissé dans votre chambre « parce que bon, ce n’est pas sûr que je dessine et ça pèse lourd quand même ».

    Pour ma part, j’opte pour le format A5. Même si j’aime m’étaler sur des pages bien plus grandes, ce format rentre dans une majorité de sac et n’est pas très encombrant.

    De quoi s’appuyer

    Je préfère prendre un carnet à spirales. Pour pouvoir le plier et avoir ainsi toujours un appui (il m’arrive fréquemment de faire un croquis assise en tailleur, appuyée sur mes genoux).
    Si votre carnet est trop fin, vous pouvez prévoir un morceau de carton de la taille du carnet pour vous appuyer dessus (c’est ce que j’avais fait, mais je n’en ai pas eu besoin).

    On regarde par dessus l'épaule d'une personne en train de dessiné, assise par terre ; on pointe : la trousse, le chiffon, la palette (= le couvercle de la boîte d'aquarelle), la pince, le pinceau à réservoir.
    Assise par terre, le carnet sur le genou droit, la boîte d’aquarelle dans la main gauche.

    Si votre grammage se rapporte à votre plumage…

    Il peut être difficile de se décider sur le grammage du papier. Plus le papier est épais, moins vous aurez de feuilles ou plus le carnet sera gros. De plus, il sera aussi plus cher. Mais un papier fin ne permet pas toutes les techniques. Si 90 g/m² suffisent pour des croquis au crayon léger, c’est beaucoup trop fin pour moi et mes traits de crayon gras et appuyés (et encore plus pour de l’aquarelle !)

    Pour autant, même pour faire de l’aquarelle, je ne trouve pas indispensable de prendre du papier 200, 300 g/m² car cela reste un carnet de croquis (l’objectif n’est pas de faire des œuvres à encadrer mais de s’exercer, d’apprendre, etc.)

    J’ai opté pour un carnet 120 g/m². Les pages gondolaient un petit peu quand j’utilisais beaucoup d’eau pour l’aquarelle mais ça ne m’a pas dérangée plus que ça.
    Dessins à l'aquarelle sur du papier qui a légèrement gondolé.
    J’ai forcé un peu les ombres sur cette image pour ce rendre mieux compte du gondolage dû à l’aquarelle.

    Attention au carnet intimidant 🙂

    Vous êtes devant un rayon de carnets tous plus jolis les uns que les autres ? Vous craquez pour le plus beau et, au moment de faire votre premier croquis dedans… vous attendez de vous exercer un peu pour ne pas gâcher votre si joli carnet ! Ça n’est pas le but ! Ne choisissez pas un carnet trop beau qui va vous intimidez. Au moment où vous faites votre choix, visualisez-vous en train d’y faire le premier croquis, peut-être le plus maladroit ; soyez prêt à « rater » des dessins dedans.

    Un carnet ordinaire fera tout à fait l’affaire et vous donnera probablement plus lâcher-prise et donc plus de liberté.

    Pour ma part, j’ai même opté pour un carnet « moche » et je ne le regrette pas.
    Des crayons, du matériel (pot d'eau, ciseaux, scotchs, pince, taille-crayon), aquarelle et carnet de croquis

    Les outils pour tracer

    Bien sûr, toute cette partie dépend énormément de votre ou vos techniques préférées. Il se peut que vous n’ayez besoin que d’un crayon (plutôt sec (H) ou plutôt gras (B) selon vos envies), voir uniquement un stylo bille (avec lequel on peut faire des choses très intéressantes.
    Pour ma part, j’ai tendance à vouloir varier et je me charge donc un peu.

    Les stylos-feutres

    J’aime utiliser des stylos-feutres fins, noirs, soit pour préparer un croquis avant de mettre de la couleur, soit seuls.
    Dans le cas où je prévois de faire de l’aquarelle, je dois anticiper la résistance à l’eau des stylos. J’ai ai testé une dizaine parmi laquelle seuls les Fineliners de Winsor & Newton résistent à l’eau.
    NB : Ce n’est pas parce qu’un stylo ne résiste pas à l’eau que je ne l’utiliserais pas avec de l’aquarelle ! Les effets rendus peuvent être intéressants.

    Trois desssins : à gauche, le trait de crayon est net, au centre, ça bave mais sans que ça n'ait l'air d'être problématique, à droite, le crayon est parfois "net", parfois dilué en peinture.
    À gauche, les feutres qui résistent à l’eau utilisés avec de l’aquarelle. Au centre, un feutre qui ne résiste pas à l’eau utiliser avec de l’aquarelle pour « salir » la couleur. À droite, un crayon aquarellable.
    Trois crayons Winsor & Newton (tailles 1.0, 0.5 et 0.3). Le capuchon ouvert de l'un d'eux permet de voir une pointe fine, ronde, noire.
    Vous remarquez peut-être qu’ils sont sales ? C’est que comme je les range en vrac dans ma trousse, avec les mines de plomb, par exemple, tout se salit un peu.

    Les crayons

    J’utilise finalement peu de crayons à papier ordinaire. J’aime tester des crayons particuliers : mine de plomb, pierre noire, crayons récupérés à droite à gauche et dont je ne connais pas le nom 😀

    Toutes sortes de crayons et un feutre : sanguine, crayon blanc, pierre noire, mine de plomb, feutre pinceau Muji, criterium, etc.

    L’aquarelle

    L’aquarelle n’a pas que des avantages en voyage, loin de là. Il vaut mieux anticiper un peu. L’idéal est d’avoir une petite boîte (je ne parle ici que d’aquarelle en godets ; je n’ai jamais utilisé l’aquarelle en tubes). Parfois, un petit pinceau rétractable est fournis avec la boîte ; ça peut être pratique mais il vous manquera encore un élément indispensable : l’eau.

    Une des solutions peut être le pinceau à réservoir d’eau. Attention, on est toujours dans un esprit croquis. Les pinceaux à réservoir d’eau sont bien souvent en poils synthétiques ; il s’agit bien de privilégier l’aspect pratique.
    Pour ma part, avec plusieurs croquis par jour, sur du format A5, et en veillant à remplir avant de partir le matin, je n’ai jamais manqué d’eau en balade. Bon, comme je n’aime pas les mauvaises surprises, j’avais également prévu une recharge 😉

    J’utilise l’intérieur du couvercle de ma boîte pour faire mes mélanges ; je n’emporte donc pas de palette.

    Toujours dans l’idée de ne pas se charger inutilement, il vaut mieux, avant de partir en voyage, avoir testé l’ensemble de ses feutres, crayons, peintures, etc. pour ne prendre que ceux avec lesquels ont a envie de travailler.

    Un petit pot fermé pour l'eau, une boîte d'aquarelle, un mouchoir qui fait office de chiffon et deux pinceaux à réservoir d'eau.

    Les accessoires

    Taille-crayon ou cutter ?

    Bien sûr, c’est avant tout une question de goût, d’habitude. Le seul bémol est si vous prévoyez de prendre l’avion avec vos affaires à croquis (ou que vous allez à tout autre endroit où avoir une lame sur soi puisse être problématique).

    Celle dont vous n’aurez pas besoin : la gomme

    Pourquoi n’aurait-on pas besoin de la gomme ? C’est un petit clin d’œil pour vous rappeler que vous ne devriez pas l’utiliser. Un croquis n’est pas un dessin que l’on essaye de réussir. Un croquis est à la fois un apprentissage et un entraînement pour l’œil et la main. Il est plus intéressant de regarder un trait que l’on trouve faux et de voir pourquoi que de vite le gommer pour se faire plaisir sur le résultat.

    Pince(s)

    Qui dit travail en extérieur dit risque de vent : prévoyez une ou deux pinces (ou un élastique convenant à la taille de votre carnet) pour maintenir les pages.

    Chiffon

    Ça ne pèse rien, ça ne coûte rien et, même si vous ne faites pas d’aquarelle, ça peut toujours servir.

    Colle ? (scotch ?)

    Si vous prévoyez d’agrémenter votre carnet de tickets de musée, métro, emballages, etc. tout ce qui vous rappellera votre voyage, prévoyez un petit tube de colle (soyez prudent si vous optez pour de la glu ; dans la plupart des cas, le bâton d’écolier suffira et vous pourrez toujours faire des retouches au retour).
    Vous pouvez également utiliser les scotchs décoratifs mais attention à ne pas en emmener trop ; là encore, ce sont des éléments que vous pourrez toujours ajouter au retour si besoin.

    La trousse

    Ne vous y trompez pas, le choix de la trousse est important. Si vous emportez beaucoup (trop, comme moi 😀 ?) de matériel, il faudra que votre trousse vous permette néanmoins d’attraper le bon outil sans avoir à chercher. On n’est pas toujours bien installé quand on fait un croquis, ni même forcément installé pour longtemps.

    J’ai opté pour ce qui est en fait une trousse de toilette, car elle est grande et plate. Elle est un peu plus grande que du A5, ce qui me permet de glisser mon carnet dedans. Elle a une petite poignée : quand je veux emporter mon matériel à croquis, je n’ai qu’à l’attraper et la glisser dans mon sac. Bien sûr, cela veut dire un sac assez grand.
    Trousse fermée via une fermeture éclair.

    Voilà, les choix que j’ai fait, pour ma part. Les vôtres seront proches ou très différents selon vos habitudes, envies et possibilités ! N’hésitez pas à commenter ci-dessous pour enrichir ce billet de votre avis, de vos impressions et de vos propres conseils 😉


    Pour aller voir le résultat et les croquis du carnet en question : Un premier carnet de voyage.
    Il y a aussi un comparatif de pinceau dont un pinceau à réservoir d’eau : Comparatif de pinceaux aquarelle.

  • Croquis | Bottes de carottes

    Essayant de croquer à la volée puis de mémoire un petit bout de fillette tenant une grosse botte de carottes !
    De retour du marché…

    (suite…)

  • Croquis | Perspective en noir et blanc et à l’aquarelle

    Essai d’un croquis en noir et blanc à l’aquarelle.


    (suite…)

  • Croquis | Quelques portraits de rue

    Je me suis essayée à ma première séance de portraits dans la rue (avec l’APSP, qui propose tous les premiers mercredis du mois des portraits gratuits)


    (suite…)

  • Un premier carnet de voyage

    Un premier carnet de voyage

    Aller boire un verre le soir à la plage

    Il y aurait beaucoup de guillemets à mettre à « voyage ». Ce n’était pas un voyage à proprement dit (avec découverte d’un nouveau pays, par exemple, d’une nouvelle culture, etc.) et le résultat se rapproche beaucoup d’un carnet de croquis. Il y a (vraiment) très peu d’éléments narratifs notamment.

    C’était, néanmoins, la première fois que je me donnais comme objectif de prendre un nouveau carnet au début d’un séjour et de le consacrer à ce séjour.

    Préparer son carnet de voyage

    Pour me préparer, je suis allée chercher des conseils du côté de Cindy Barillet. Mes choix ont été orientés par les aspects pratiques et « dédramatisant ». En effet, je ne voulais pas me « mettre la pression » de « réussir » absolument mon carnet, chaque page, chaque croquis.

    Une des astuces des carnets consiste à ne faire tous ses croquis qu’avec une seule technique ; ainsi, on assure un minimum d’harmonie entre les pages. J’ai choisis au contraire de varier. Ce carnet allait en quelque sorte me servir d’entraînement pour un prochain voyage ; c’était une bonne occasion de tester différentes techniques en balade.

    Pour l’aquarelle, en plus de ma toute petite boîte dont je ne me lasse pas, j’ai choisi de prendre des pinceaux à réservoir d’eau. C’est en plastique et moins satisfaisant mais c’est bien pratique ! Je ne regrette pas mon choix car cela m’a permis de faire de l’aquarelle sans forcément avoir prévu à l’avance de l’eau, en tailleur dans la voiture sans pot d’eau qui pourrait se renverser, etc. Par contre, ce n’est pas un choix sans conséquence : je pense que le croquis ont moins de subtilités qu’avec un bon pinceau.

    Puisque j’allais avoir un sac en permanence avec moi, je me suis permise de prendre tout un ensemble de crayons. Certains, je ne n’ai finalement pas utilisés, d’autres que j’ai utilisé plus que je l’imaginais : j’ai redécouvert mon crayon « aqua scketch » et j’adore son rendu !

    J’ai mis le tout dans une grande trousse fourre-tout qui me permet d’emporter beaucoup et d’avoir tout sous les yeux.

    Pour le carnet lui-même, j’ai choisi un carnet A5 (puisque j’avais un sac) mais avec un papier 120 g seulement (trop peu pour l’aquarelle normalement) pour m’enlever de la « pression » : cela devait rester des croquis, sans enjeu, sans forte de volonté d’en faire un très beau carnet de voyage à la Delacroix !

    J’ai choisi un carnet à spirales pour que cela soit pratique ; A5, pour le rentrer dans mon sac tout en ayant de la place et pas « trop beau » pour ne pas être déçue de « rater ».
    J’ai emporté bien plus de matériel que les cinq stylos et crayons et l’aquarelle que l’on voit sur la photo mais cela représente finalement 99 % de ce que j’ai utilisé !

    Le résultat

    Je suis contente du résultat. J’ai pu faire des croquis tous les jours et souvent plusieurs fois par jour. J’ai finalement peu varié les techniques, les sujets ou les styles mais je me suis fait plaisir. Je pense que cela a été un bon entraînement pour un prochain « vrai » carnet de voyage.

    J’ai pu tester à différentes reprises des effets intéressants du stylo-pinceau Muji avec l’aquarelle et comment il vient « salir »la couleur (à gauche).
    A l’inverse, les stylos Winsor et Newton Fineliners sont les seuls qui ne bavent pas du tout dans l’aquarelle (à droite).
    Une des règles est de ne pas arracher la page d’un croquis raté. Toute cette page me déplait et en particulier ce gros brouillon mal fichu, mais je l’ai gardé. Ce que je trouve intéressant finalement, c’est que cela correspond à un moment où j’en avais marre des bouchons et où j’étais un peu énervée. Donc, que ce croquis soit raté et me déplaise a finalement tout son sens ! 🙂
    Il faut savoir regarder les détails. Dans une autre page qui me déplait, je suis néanmoins contente du rendu des feuilles du palmier. Rien que pour ça, je suis contente de cette page.
    J’ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir mon crayon « aqua sketch » et la façon dont il se délite dans l’eau. La « matière » et l’impression qu’il rend donnent une texture intéressante.
    Un autre essai avec l’aqua sketch mélangé à de l’aquarelle. Détail amusant, il faisait sombre au moment où j’ai fais ce croquis et, le lendemain à la lumière du jour, j’ai trouvé mes couleurs bien moins subtiles 😀
    Je regrette de ne pas avoir inclus plus d’écriture dans mon carnet. Ça aurait pourtant été l’occasion de faire un peu de lettering et de calligraphie (j’avais emporté mon matériel pour).

    Les erreurs que je ne ferai plus

    Toujours dans l’idée de ne pas « sacraliser » mon carnet, j’ai choisi de faire des croquis recto-verso. J’y vois finalement plusieurs inconvénients. Le premier, c’est que du coup des dessins se retrouvent l’un contre l’autre une fois le carnet fermé. Or, si l’un des deux est fait avec une technique « poudreuse », il peut déposer de la matière sur l’autre et le salir. Il faut dire que je n’emporte pas de fixatif (trop encombrant).

    L’autre inconvénient, c’est que si jamais je voulais « refaire » mon carnet de voyage en collant mes croquis, mes prospectus, cartes et textes dans un autre carnet, je ne peux pas le faire. Or, le carnet que j’ai choisi fait cinquante feuilles et j’en ai utilisé vingt-trois ; cela aurait pu être intéressant.

    La prochaine fois, je prévoirai donc : des feuilles type papier de soie au format du carnet pour protéger les dessins si besoin et du fixatif si possible, qui restera dans la valise, par contre, pas dans le sac !

    Sans parler d’erreur, je regrette de ne pas avoir su trouver assez de temps pour faire des longs croquis. Malgré un rythme lent, nous étions toujours en mouvement et souvent avec de la compagnie (dans ce cas là, je dois attendre un moment de pause et m’assurer que j’aurai assez de temps). J’ai donc souvent fait mes croquis avec l’idée que j’avais peu de temps devant moi (alors qu’une des choses que je dois améliorer, c’est de m’appliquer à passer plus de temps, faire plus de détails, étudier mieux les ombres et les volumes !)
    J’ai fais pas mal de mes croquis en décalé, d’après des photos prises dans la journée ou la veille, et ce n’est pas la même chose.


    Voir aussi :


    Le carnet en entier