Un magnifique travail où seul le signe essentiel est gardé, sans que la lecture en soit gênée.
Source : affiche de l’exposition Josef Koudelka. Ruines à la BNF.
Un magnifique travail où seul le signe essentiel est gardé, sans que la lecture en soit gênée.
Source : affiche de l’exposition Josef Koudelka. Ruines à la BNF.
Le 03 mai 2018, à l’occasion du vernissage de #ironème #ironèmes, au Tank, je me suis laissée emporter par les déambulations d’Olivier Nineuil lors de sa conférence « Le dessein contextuel de la typographique ». En espérant que la présentation soit disponible en ligne un jour.
Allez savoir pourquoi j’aime autant la gothique rotunda.
Si j’y réfléchis, je me dis que c’est probablement parce qu’elle est à la fois robuste et ronde. Elle a de la douceur, mais aussi de la force, une présence bien ancrée (et bien encrée ?)
C’est curieux, je réalise que ce que j’aime dans cette écriture la rapproche de ce que j’aime dans le roman (une période qui précède le gothique et qu’on lui oppose parfois). J’aime les églises et cloîtres romans pour les mêmes raison : ce côté robuste, simple mais tout de même rond et chaleureux (tout ça reste subjectif). Or, en creusant un peu, j’apprends que cette écriture a été mise au point par des scribes italiens qui rejetaient globalement le style gothique, à une époque où il s’étendait en Europe, et qui ont créé une écriture faisant la synthèse entre les gothiques et la caroline, une écriture bien plus ancienne. (Bon, ça c’est en gros ; pour le détail, je vous renvoie au livre de Claude Médiavilla dont la référence est ci-dessous.)