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  • Donnez à lire …un livre pour enfant sur l’art ?

    Donnez à lire …un livre pour enfant sur l’art ?

    Je découvre l’opération « Donnez à lire ». L’idée, c’est d’acheter à votre libraire indépendant un livre jeunesse que le Secours Populaire offrira à un enfant ayant peu accès à la lecture.

    J’aime les livres et j’aime encore plus les livres pour enfant et j’ai eu envie d’orienter mon choix vers un livre sur l’art. Je suis donc aller faire quelques repérages et voici les livres qui me tentent …et pourrait vous tenter aussi !

    (Bon, il y a un risque que je prenne deux exemplaires pour en avoir aussi un pour moi :p )

    Du 17 octobre au 20 novembre 2020
    Carte des librairies participantes

    Des livres d’art pour enfant

    L’art des tout-petits

    Le tour de force de ce livre est de s’adresser aux tout-petits et de soulever des points qu’on aurait pu me proposer comme axe de réflexion lors de mes études d’histoire de l’art 😀

    Ce côté, finalement assez anecdotique mis à part, ce livre propose des images issues d’œuvres d’art adaptées aux bébés, classées par couleur et avec des formes très variées.

    À partir de 1 an
    14,90 €
    Éditions Palette

    L’art en formes : Sonia Delaunay

    Plus que de découvrir l’art : créer soi-même ! Grâce à des autocollants repositionnables, l’enfant peu créer ses propres tableaux en regard de l’original. Le côté ludique est relayé par les formes colorées, contrastées des tableaux de Sonia Delaunay qui devraient réjouir l’œil des plus petits.

    Sylvie Delpech et Caroline Leclerc
    À partir de 3 ans
    7,50 €
    Édition Palette

    Où est passée Rainette ?

    À travers l’histoire de la malicieuse Rainette, on se promène dans le jardin de Giverny et dans les tableaux de Claude Monet. D
    Les illustrations sont des évocations de l’art de Monet, pas les toiles du maître reproduites.

    À partir de 4 ans
    14,20 €
    Éditions Élan vert

    ABC D’ART

    Le classique abécédaire, mais avec des images d’œuvres d’art ! Cela paraît si évident maintenant (et bien sûr ça n’est pas le seul).

    Celui-ci est sobre, accessible aux petits et plein d’humour. Un exemple ? La lettre E, c’est « écouter » avec un portrait de Van Gogh dont l’oreille (coupée) et sous un bandage !

    À partir de 5 ans (voir moins)
    10,90 €
    Éditions Milan (pas plus visible dans leur catalogue en ligne. Dispo, par exemple, chez Les Libraires)

    L’art pas bête

    S’il y a bien un truc que j’aime, ce sont les questions « d’enfant ». Et si je mets des guillemets à enfant, c’est que parfois leurs questions nous renvoient, nous adultes, à nos propres interrogations …sans forcément de réponse 😀

    À quoi ça sert l’art ? Pourquoi Picasso est-il connu dans le monde entier ? Combien ça coûte un tableau ? Qui a inventé l’impressionnisme ? Pourquoi il y a des chaises exposées au musée ? Et bien d’autres questions auxquelles je ne répondrais pas forcément facilement et dont les réponses m’intéressent.

    À partir de 7 ans
    14,90 €
    Bayard éditions

    Les deux paysages de l’empereur

    Voici un très bel album : de belles illustrations, une belle histoire, des caractères chinois disséminés et un mini-documentaire dans un livre à déplier (jusqu’à un mètre de large).

    Les deux paysages de l’empereur parlent de peinture, de création, de différence, de observation de la beauté

    De Chun-Liang Yeh et Wang Li
    À partir de 8 ans
    18 €
    Éditions HongFei

    Mes remerciements aux éditions HongFei
    Chez le même éditeur, voir aussi ma chronique sur Le Calligraphe

    Le musée des jeux
    Tome 2

    Quoi de mieux que des jeux pour faire découvrir l’art à un enfant ? Voici plus de 100 jeux réunis dans un livre autour parcourant l’art à travers les époques et les civilisations.

    De Vincent Péghaire
    12,90 €
    À partir de 8 ans
    Éditions Palette

    Ernest Pignon-Ernest – Comme des pas sur le sable

    Le street-art a le vent en poupe et pourquoi pas commencer par l’un des premier street-artiste ? De l’anecdote de son nom à ses combats, le livre présente l’artiste et le courant.

    De Rémi David, Coline Zellal et Ernest Pignon-Ernest
    8,50 €
    À partir de 8 ans
    Éditions À dos d’âne

    Le Cheval qui ne voulait plus être une œuvre d’art

    Encore un peu d’humour mais aussi une réflexion sur les œuvres d’art dans cette BD se déroulant dans le musée du Louvre et dont le personnage principal est… un tableau de Géricault : Tête de cheval blanc.

    De Olivier Supiot
    14,50 €
    Éditions Delcourt – Le Louvre

    Mes remerciements aux éditions Delcourt
    © Éditions Delcourt, 2016 – Supiot

    Fechamos

    À travers une fiction inspirée de l’incendie qui a ravagé, en 2018 le musée national de Rio de Janeiro, ce livre sensibilise à l’importance de la valorisation des œuvres et à ce qu’elles peuvent nous apporter à chacun et chacune individuellement.

    De Gilles Baum et Régis Lejonc 
    À partir de 9 ans
    15 €
    Les éditions des éléphants

    Mes remerciements aux éditions des éléphants

    Basquiat, le grand baz’art

    Si le trait particulier de Jean-Michel Basquiat peut d’abord faire penser à l’enfance, ce livre là sera idéal pour les plus grands. Basquiat est un artiste passionnant, dont l’histoire, les combats, reflètent les difficultés et les injustices de notre époque.

    Notez que le livre contient un petit pas-à-pas pour faire sa propre œuvre « à la Basquiat »

    14,50 €
    Revue DADA

    Ce n’est bien sûr qu’une toute petite sélection parmi les merveilles qui existent. J’aurai pu aussi vous parler d’Éclats de lune – sur la fabrication des pinceaux, de Dragons de poussière – qui parle de calligraphie, de Qu’est-ce qu’elle a donc cette Joconde – écrit par Vincent Delieuvin, grand spécialiste de Léonard de Vinci et conservateur au musée du Louvre, de En Chemin avec Matisse a qui le centre Beaubourg consacre une rétrospective actuellement ou encore du Chat de Gustave Klimt.

    Donnez à lire

    Du 17 octobre au 20 novembre 2020 :

    1. Choisissez un livre jeunesse dans une librairie indépendante participant à l’opération
    2. Ajoutez-le à vos achats
    3. Confiez-le à votre libraire qui le donnera au représentant du Secours populaire
    4. Le livre sera offert à un enfant accompagné par le Secours populaire

    Et je rajouterai bien un 5e point : venez commenter ci-dessous pour nous dire quel livre vous avez finalement choisi 🙂

    Mon choix (mise à jour – 29/10/20)

    Je suis allée dans la chouette librairie Arborescence (Massy, 91) et j’ai finalement opté pour Eugène Delacroix aux éditions « Quelle histoire », les libraires m’ayant assuré que c’était une bonne collection, appréciée des enfants. J’étais ravie car j’ai toujours trouvé leurs illustrations adorables.
    Je suis donc passée en caisse et j’ai mis mon livre dans la boîte « Donnez à lire » 😉

  • Jakuchū. Le Royaume coloré des êtres vivants

    Jakuchū. Le Royaume coloré des êtres vivants

    L’exposition

    Je crois que j’étais à la Maison du Japon quand, ayant un peu de temps, je suis restée regarder l’écran du hall d’entrée. Quelques images sur un certain « Jakuchū« , que je ne connaissais pas, m’ont convaincue d’aller voir une exposition qui lui était consacrée au Petit Palais, à l’automne 2018. Je ne savais pas à ce moment là le caractère exceptionnel de l’événement.

    En effet, le programme en question, trente rouleaux de soie peints, ne quittait le Japon que pour la deuxième fois (la première fois, c’était en 2012 aux États-Unis). Très fragile, il n’était exposé qu’un mois. Un seul petit mois, dans un grand musée parisien, pour une œuvre qui ne voyage pas ou si peu, pour la première fois en Europe… d’autres plus avertis que moi ont su le caractère exceptionnel et y sont aussi allés ! Résultat, il y avait facilement deux à trois heures de queue pour rentrer dans le bâtiment!

    Mais les quelques images que j’avais vu m’avait charmée et je voulais aller voir cette exposition. J’ai donc attendu, des heures, carnet de croquis à la main, sans même savoir si j’arriverai à rentrer avant la fermeture. Et bien cette exposition, a été à la fois une des pires expositions côté expérience et une des meilleures côté émerveillement des yeux que j’ai faite jusque là !

    Photo Vincent Tessier

    Passé le temps de la queue, au moment où enfin je rentrais dans la pièce, j’ai été aussi déçue que découragée : il y avait un monde fou dans la petite salle, collé tant que possible aux vitres dans lesquels étaient exposés les tableaux, pire que dans le métro aux heures de pointe que je subissais tous les jours. Mais après tout ce temps à faire la queue, j’ai juste pris mon courage à deux mains et me suis insérée dans le flot lent et compact qui glissait le long des vitres.

    J’ai tellement bien fait !

    Les panneaux étaient un étalage de délicatesse, de subtilités, de richesse des détails ! De couleurs et de finesse pour des « choses » (plantes et animaux), simples et sublimés. Moi qui ai tendance à n’aimer dans la peinture figurative que des styles expressionnistes, s’approchant de l’abstrait, je me suis là laissée emporter par une représentation presque naïve mais qui m’a parue si enthousiaste.

    Canards mandarins dans la neige, 1759 – Coqs, 1761-1765 – Roses et petits oiseaux, 1761-1765
    Chaque panneau fait environ 142 x 80 cm

    Quelques informations techniques que je n’ai lu que trop rapidement au début de l’exposition (j’étais pressée d’arriver dans la salle après toute cette attente !), nous apprenait que pour rendre ses blancs encore plus blancs, Itō Jakuchū peignait aussi quelques détails sur l’envers du panneau. C’est du moins ce que j’ai retenu.

    Le livre

    À la sortie de l’exposition, sachant que j’aurais envie de me rappeler de ce que j’avais vu, et en me disant que cela compenserait le trop peu de temps passé à lire les explications techniques, j’ai voulu acheter le livre de l’exposition. Et là… la queue ! Il était tard, et je me suis dis que je rattacherai lors d’une prochaine exposition dans n’importe quelle librairie des musées nationaux.

    Erreur.

    Le livre s’est très vite retrouvé épuisé et, après avoir échoué à le trouver dans les musées, après avoir demandé à mon libraire, sans succès, de me le commander, j’ai fini par le chercher sur internet, où on le trouvait à des prix exorbitants !
    Heureusement pour moi, j’ai un conjoint malin qui, après des mois, a fini par le trouver et me l’offrir (le payant un prix raisonnable m’a-t-il promis !).

    Je n’ai pas été déçue. C’est un beau livre et les reproductions, tantôt sur papier brillant, tantôt sur papier mat, permettent de revoir toute la délicatesse du trait et la vivacité des couleurs, même si, bien sûr, ça ne peut pas être comme de les voir en vrai.

    Jakuchū (1716-1800). Le Royaume coloré des êtres vivants
    Sous la direction de Manuela Moscatiello et et Aya Ōta
    144 pages, 76 illustrations
    22 x 28 cm
    Éditions Paris Musées, septembre 2018

    Le livre s’ouvre sur les reproductions de la totalité des panneaux en quasi pleine page précédées de la Triade de Śākyamuni (qui était exposée aussi mais j’avais eu moins d’attention pour elle). Il se termine par la reproduction des Fleurs précieuses du jardin mystérieux.
    Puis différents chapitres se succèdent – contexte social, culturel et artistique de l’époque, biographie de Jakuchū, sa pratique artistique et les trente panneaux en particulier, bouddhisme, etc. – dont voici, ci-dessous, un très rapide résumé.

    Contexte historique d’Ito Jakuchū

    À l’époque de Jakuchū, le pays était issu d’un système où la culture et donc la peinture étaient à la main de la classe dominante et d’un courant qui voulait que l’on « transmette sans inventer », c’est-à-dire que l’on fasse à la manière des anciens sans aucune créativité personnelle. Au fur et à mesure que d’un pouvoir économique grandissait et à la faveur d’un contexte politique d’ouverture et de connaissance, l’art s’est fait plus accessible, plus populaire et plus personnel.

    C’est dans ce contexte propre au Japon du 18e siècle, que Jakuchū a exercé son art, formé à la tradition mais ouvert à sa propre expression.

    Ito Jakuchū (1716-1800) était sensible à l’art et pratiquait la peinture mais ce n’est qu’à l’âge de 40 ans qu’il a abandonné les affaires familiales pour se consacrer à son art.
    Côtoyant les moines Daiten et Baisao, le peintre trouve dans leur compagnie la spiritualité et l’érudition qui viennent alimenter sa pratique et sa sensibilité.
    Le bouddhisme est au cœur de la pratique artistique du peintre qui a d’ailleurs peint le Royaume coloré des êtres vivants pour en faire don à un monastère.

    Alors qu’il apprend en copiant les œuvres qu’il voit dans les monastères, il travaille aussi d’après nature et peint beaucoup, par exemple, les coqs de son jardin.

    L’art de Jakuchū peut se définir par un grand raffinement, la composition, la recherche de nouvelles formes mais aussi les couleurs éclatantes comme la maîtrise des nuances à l’encre de Chine.

    Portrait d’Itō Jakuchū, Kubota Beisen

    Il est à noter que le livre contient une liste de dates marquantes de la biographie du peintre de accompagnées de repères historiques et contextuel.

    Le Royaume coloré des êtres vivants

    Le Royaume coloré des êtres vivants avait pour ambition d’exprimer toute la pureté, le beauté et la force vitale des végétaux, des oiseaux, des insectes, des reptiles et autres poissons qui peuplent le monde naturel.

    Aya Ōta

    Le programme témoigne de la grande maîtrise technique qu’avait le Jakuchū de la peinture sur soie (travail du fond, utilisation des couleurs différente selon leur mode de fabrication, etc.) et de comment il a mis ce savoir au service de la finesse du trait et du chatoiement des couleurs. On peut particulièrement remarquer ses blancs ou encore comment il parvient à donner l’illusion de la couleur dorée sans pour autant l’utiliser. Les effets qu’il donne en utilisant l’envers de la soie sont multiples et témoignent là encore du savoir-faire de l’artiste : profondeur, illusion d’espace, volume, transparence, etc. sont autant d’éléments renforcés par les subtilités dont on n’identifie pas la source.

    Le soin du détail dont il fait preuve et sa volonté supposée de transmettre non seulement l’idée liée au bouddhisme que chaque forme d’existence est digne d’attention et même de vénération, mais également que chaque être vivant est différent et que cette différence est digne de respect.


    Bien sûr, il ne s’agit là que de raccourcis rapides mais je voulais vous partager un peu de ce peintre méconnu en occident dont l’œuvre est pourtant tout à fait exceptionnelle et de ce très joli ouvrage que je suis heureuse d’avoir. Si jamais, au cours de votre vie, vous passez devant une exposition, un livre, un événement autour de « Jakuchū », ne ratez pas cette occasion !


    Quelques pages du livre :

    Le Royaume coloré des êtres vivants est conservé au Musée des Collections impériales à Tōkyō.


    Autres livres :

  • Mon Salon d’art de Palaiseau 2020

    Mon Salon d’art de Palaiseau 2020

    Alors que l’événement touche à sa fin (il ferme le dimanche 11 octobre) voici quelques-une des œuvres qui m’ont le plus plu ou qui ont attiré mon attention au Salon d’art de Palaiseau.

    Élégance a eu mon « vote du public ».
    (Et là, Stéphane, qui n’a ni ses yeux si sa curiosité dans sa poche, me fait remarquer que le tableau est inspiré d’une photo de Vincent Munier.)

    En m’amusant à comparer avec le même exercice mais pour les expositions de 2018 et 2017, je constate qu’on y trouve en commun João Sismeiro (les trois fois), Patrick Gaultier (les trois fois) et Élodie Massart.
    On pourrait m’accuser de manque d’objectivité pour João et Patrick – c’est bien possible – mais en 2017 je ne les connaissais quasiment pas.

    À propos de ce salon, voir aussi :

  • Croquis au Salon d’art de Palaiseau

    Croquis au Salon d’art de Palaiseau

    Mercredi soir, il y avait une nocturne au Salon d’art de Palaiseau pendant laquelle l’atelier dessin de l’APSP s’était déporté au milieu des œuvres. Je me suis laissée tentée et j’ai fais quelques croquis.

    (suite…)
  • Ma petite sauvageonne

    Ma petite sauvageonne

    Voici une pièce qui m’a pris beaucoup de temps et beaucoup d’application (dont le résultat n’est, bien sûr, pas à la hauteur de mes espérances 😀 ).

    J’ai fais face à des difficultés techniques, voir des impossibilités, j’ai repris beaucoup de choses et ai probablement « gâché » des finesses (la pièce fait moins de 14 cm) sur lesquelles j’avais travaillé longtemps, au moment de l’emballage ; bref, on va dire que j’ai beaucoup appris ! 😀

    Merci à la patience et à la bienveillance de mon prof, João Sismeiro.

    (J’en avais aussi faite une version, différente mais c’était le même esprit dans ma tête, en aquarelle.)

    Mise à jour, 22/12/21 – toute une série sur le même sujet : Ma sauvageonne

  • Salon d’art de Palaiseau 2020

    Salon d’art de Palaiseau 2020

    Le Salon d’art de Palaiseau va bien avoir lieu !
    J’y expose trois « calligraphies ». Je mets des guillemets parce qu’il ne s’agit pas vraiment d’écriture, même pas d’écriture difficilement déchiffrable voir illisible comme je fais souvent ! Là, ce sont des tracés, impulsés par les gestes calligraphiques que j’ai l’habitude de faire et les envies de mon poignet.

    D’ailleurs, Jean-François Renauld (Les petits moines), y exposera aussi quelque chose d’un peu différent.

    J’y expose également quatre petits formats : des calligraphies et des… cerises !

    J’y serai dimanche 04, de 16 h à 18 h ; mercredi 07, jour de la nocturne, à partir de 18 h 30 et dimanche 11 à partir de 17 h 30 et peut-être à d’autres moments.

    40e Salon d’art de Palaiseau
    Place Salvador Allende
    91120 PALAISEAU

    Du 03 au 11 octobre 2020
    de 10 H à 19 H
    Nocturne le mercredi 07 : jusqu’à 22 h

    Mise à jour 12/10/2020 :
    Maintenant que le Salon est terminé, voici la galerie de mes tableaux. Il y a ceux qui ont été exposés, celui qui n’a pas été sélectionné (la limite étaient de trois œuvres) et les petits formats.
    Tracé 2 a été vendu.

    Voir :

  • Une journée modelage à la Valencerie

    Une journée modelage à la Valencerie

    La « Valencerie », c’est à la fois un lieu d’accueil créatif, un cadre idéal (jardin, poules, bois, etc.) et la maison de João, mon prof de modelage. Ce samedi 20 juin, il y avait une journée entière consacrée au modelage. Chacun venait avec son projet et, pour ceux et celles qui le souhaitaient, une pièce pour l’initiation à la patine.

    J’avais commencé une tête, grâce au cours à distance de João, pendant le confinement et pensait la continuer. En vérité, elle ne me plaisait pas vraiment et je n’ai pas eu un regard pour elle. La proximité du bois a peut-être influencé ma décision soudaine de faire un renard (enfin… « soudaine »… J’adore les renards et je pense que c’est dans ma tête en permanence de faire un renard en aquarelle, en modelage, au crayon, etc. Mais d’habitude, je ne passe pas à l’acte ne m’estimant pas assez « bonne en renard ». Là, j’ai voulu me laisser porter).

    Mon premier essai a été baptisé le renard-cochon ! Rien n’allait mais, en fait, je crois que c’était le tout premier croquis, la reprise de contact avec la terre.

    Le renard-cochon en cours de fabrication …il n’est pas allé beaucoup plus loin !

    Grâce aux conseils de João, j’ai recommencé en plus grand, en utilisant pour la première fois l’argile chamottée (avec des petits grains dedans). C’était bien mieux et j’ai passé la journée à essayer de m’approcher du renard, de cette posture curieuse que j’avais choisie :

    Renard marchant dans la neige, en pente, la patte arrière gauche très en biais
    par Alan Krakauer

    Le travail est encore en cours et je pourrai le continuer à la prochaine journée modelage !

    Le renard en cours de fabrication.
    Argile utilisée : S2505 (0 à 0,5 mm) Il faudra que je me rappelle de la faire cuire à 1000° pour qu’elle soit brune et non noire.
  • En passant | Exposition Soulages au Louvre

    En passant | Exposition Soulages au Louvre

    N’en déplaise à une dame que j’entendais crier au scandale et opposer ce « barbouillage » à de l’art 🙂 , Soulages est exposé au Louvre en ce moment. Puisque j’y étais pour l’exposition Léonard de Vinci, je suis allée y jeter un œil.

    J’ai déjà fait deux très grandes rétrospectives de Soulages (une au Musée de la Ville de Paris il y a… ouh ! en 1996 ! et celle de Beaubourg en 2009) et une bien plus petite mais bien plus intime car dans une maison de vente aux enchères ; un plaisir ! Là, il n’y a que quelques tableaux pourtant, cette exposition a plusieurs avantages.

    Celui d’y voir quelques œuvres anciennes (quand on voyait des traces se détacher d’un fond).

    Ou encore s’amuser à contempler ces tableaux du 20/21e siècle sous les plafonds sculptés, dorés du Salon Carré du Louvre.

    Petit plaisir encore : pour arriver jusque là, il faut passer par l’escalier de la Victoire de Samothrace (toujours un plaisir pour moi). Mieux encore, j’ai découverts des fresques de Botticelli (1) et Fra Angelico que je ne savais pas être là !

    Soulages au Louvre
    11 décembre 2019 – 9 mars 2020
    Salon Carré, Musée du Louvre

    (1) Mise à jour 04/12/2022 : Depuis, j’ai eu à nouveau le plaisir de voir Botticelli : Exposition Botticelli
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  • Comparatif de pinceaux aquarelle

    Comparatif de pinceaux aquarelle

    Je vous partage un petit comparatif entre quatre pinceaux, sur papier sec et sur papier mouillé, avec de l’aquarelle.

    Et je vous encourage vivement à en faire autant ; c’est instructif et c’est probablement autant de mini-expérience engrangée pour vos aquarelles futures !

    Matériel

    Les pinceaux comparés sont :

    • un pinceau à lavis petit-gris pur de la marque Leonard no 72 (1) ;
    • un pinceau à poils synthétiques, plat et biseauté de chez Daler-Rowney « Graduate » 1/2 (2) ;
    • un pinceau en martre kolinsky (très réputé en aquarelle et très cher) de Raphaël 8413 taille 4 (3) ;
    • un pinceau à réservoir d’eau, poils synthétiques, de Faber-Castel (4).
    De haut en bas : petit-gris pur pour lavis Leonard (1) ;
    poils synthétiques, plat et biseauté Graduate Daler-Rowney (2) ;
    martre kolinsky Raphaël (3) ;
    à réservoir d’eau, poils synthétiquse Faber-Castel (4).

    La couleur est un alizarine cramoisie de Daler-Rowney utilisé pur, en jus. Je l ‘ai préparée en avance de sorte à en avoir assez, sans modifier une seule fois le jus, pour les huit tests.

    Le papier utilisé est du 200 g No 3 de Gerstaecker.

    Résultats

    Dans les huit cas, j’ai fait à peu près les mêmes gestes : une spirale façon fleur et une courbe. Puis j’ai rajouté des petites touches (en bas à droite).

    Sur papier sec :

    Dans le mouillé :

    En haut à gauche : pinceau à lavis petit-gris pur Leonard (1) ;
    à droite : pinceau à poils synthétiques, plat et biseauté Graduate Daler-Rowney (2)
    En bas à gauche : pinceau en martre kolinsky Raphaël (3) ;
    à droite : pinceau à réservoir d’eau, poils synthétique Faber-Castel (4)

    Il n’y a pas d’enseignement unique à en tirer. L’important, c’est de constater et de connaître les différents comportements ; cela permet de faire le bon choix en fonction de l’effet désiré le jour où 😉


    Articles sur l’aquarelle

    Matériel :

    Exercices et conseils :


  • Exposition avec l’APSP en janvier-février

    Exposition avec l’APSP en janvier-février

    J’expose un (nouveau) tableau avec l’atelier dessin de l’APSP à Palaiseau. L’idée de « L’atelier s’exp(l)ose » est de proposer aux membres de monter aussi ce qu’ils font en dehors de l’atelier dessin. Il y aura donc potentiellement aussi des huiles, des pastels, des aquarelles, etc.
    Quelques invités seront aussi présents parmi lesquels Jean-François Renauld, photographe qui présentera… un dessin !

    Cerise sur le gâteau, il y aura une animation musicale au vernissage par Patrick, responsable de l’atelier et une invitée extérieure, Hayet Capdevielle.

    Vernissage le dimanche 2 février, à partir de 11 H (profitez en pour faire votre marché 😉 )

    Du 28 janvier au 16 février 2020
    La Fontaine aux livres
    4 rue Voltaire, Palaiseau (91)
    Du mardi au samedi, de 10H à 13H et de 14H30 à 19H
    Le dimanche, de 9H30 à 13H