Manu Larcenet – auteur des BD Le Retour à la terre (avec Jean-Yves Ferri) et Le Combat ordinaire pour ne citer que celles que j’adore – s’est amusé pendant le confinement de 2020 (qu’est-ce qu’on s’amuse pendant le confinement) à faire un album autour de l’art.
Il a en effet repris des œuvres d’art dans lesquels il promène son personnage – à la première personne, si c’est lui qu’il a représenté, il n’est pas tendre avec lui-même !
Une petite phrase accompagne chaque illustration et c’est plein d’humour.
Magritte, Malevitch, Schiele, De Vinci, Pollock, Rubens, Piero della Francesca… accueillent Larcenet au cœur de leurs peintures et de leurs propres personnages – Marie, la maman vierge de [son] pote Jésus est souvent là.
Simple et rigolo, une bonne façon aussi d’aborder – et de (faire semblant de) désacraliser l’art ! Je vous le recommande.
Je vous laisse aller découvrir les autres !
Moi ça me donne bien envie d’un deuxième tome (bon, pas besoin de nous reconfiner pour de vrai, hein ! On connaît bien maintenant).
Confinement en œuvres, Manu Larcenet Éditions Les Rêveurs 13 novembre 2020 ISBN : 978-2-37894-101-7
J’ai apprécié ce mélange des genres où la bande-dessinée, d’humour, s’offre une représentation « beaux-arts » via des sculptures en bronze mais où l’exposition a lieu dans la rue et non derrière les murs d’un musée.
Il y a quelques années, j’avais vu l’exposition « Le Japon au fil des saisons » au musée Cernuschi et j’avais été enchantée. Cette fois-ci, c’est l’exposition « Peindre hors du monde, Moines et lettrés des dynasties Ming et Qing » que je suis allée voir et, bon, j’avoue : j’aurais voulu ramener certaines pièces chez moi pour m’en inspirer et les accrocher dans mon salon !
L’exposition présente une centaine de pièces, toutes issues d’une même collection à laquelle son propriétaire, Ho Iu-kwong, suivant la tradition chinoise, avait donné le nom de Chih Lo Lou c’est-à-dire le « le pavillon de la félicité parfaite » ?
Cette collection réunie des œuvres datant d’une période troublée (du milieu du XVe siècle au début du XVIIIe siècle) durant laquelle de nombreux intellectuels se sont retirés « hors du monde » et on peint la nature et le paysage, considéré comme le lieu de retraite par excellence. Les monts Huang (Monts jaunes) deviendront même un thème artistique et un lieu de retraite particulièrement répandu.
L’exposition met aussi en avant la pratique de la référence : les artistes peignent avec le style d’un maître du passé, les inscriptions permettant de détaillée la référence faite. La calligraphie fait donc partie de l’œuvre et de la composition. J’ai d’ailleurs appris que les sceaux présents sur l’œuvre ne sont pas seulement ceux de l’artiste : chaque propriétaire de l’œuvre vient aussi successivement y mettre le sien.
En parlant de calligraphie, un style se développe lors de cette période et est présenté dans l’exposition : la cursive qui, comme la cursive dans notre alphabet latin, contribue à la fluidité entre les idéogrammes.
On apprend aussi que dans cette même période, on valorise l’étrangeté (qi 奇) et l’artiste Fu Shan aurait déclaré préférer « le gauche à l’habile, le laid à l’élégant, (…) le spontané au prémédité », ça me plaît bien 🙂
La poésie est également présente : soit que les artistes se sont inspirés de poèmes, soit que des annotations poétiques font partie de l’œuvre. Là encore, le paysage est à l’honneur. J’ai d’ailleurs eu un vrai coup de cœur pour les Paysages de Yun Shouping mais je n’en ai hélas pas de reproduction. Le catalogue aurait pu m’en laisser une trace mais n’y était reproduit qu’en tout petit (et les photos étaient interdites à l’exposition).
Encre de chine sur rouleaux de soie, arbres, montagnes, rivières, calligraphies… c’était un foisonnement de choses à regarder, toutes plus fines et délicates les unes que les autres ! Les compositions méritent à elles toutes seules notre attention, équilibrant les espaces denses, les vides, les idéogrammes et même les sceaux.
Encore une fois, c’était un plaisir d’aller au musée Cernuschi, de faire un tour dans la collection permanente – ne serait-ce que pour aller saluer le grand Bouddha – et, ce qui ne gâche rien, repartir par le parc attenant.
J’ai enfin pu aller à l’exposition Botticelli organisée par le musée Jacquemart-André à Paris. Je pense, jusque là, n’avoir eu que deux occasions de voir des œuvres de Botticelli en vrai. À Florence, il y a plus de vingt ans – certes, une belle occasion – et au Louvre, par surprise, en allant voir Soulages.
J’ai donc bien profité de ma visite. Bon, malgré des conditions difficiles (trop de monde par rapport à la taille des salles, beaucoup de reflets sur les œuvres – et quand il y a du monde, on ne choisit pas facilement l’angle par lequel on regarde).
On y voit autant des œuvres de Botticelli que des œuvres de ses contemporains, principalement de son atelier. Le parti-pris de cette exposition étant de montrer aussi « l’industrialisation » de l’artiste qui déclinait et faisait décliner ses succès par ses élèves – pratique tout à fait courante à l’époque. Tout est donc de la « facture », du style Botticelli et je me suis régalée : c’est doux, c’est lumineux, c’est envoûtant.
Alessandro Filipepi dit Botticelli (vers 1445 – 1510), Vierge à l’Enfant avec le jeune saint Jean-Baptiste, vers 1505, tempera et huile sur
toile, 134 x 92 cm, Florence, Gallerie degli Uffizi (Palazzo Pitti, Galleria Palatina), Photo : Gabinetto Fotografico delle Gallerie degli Uffizi
Alessandro Filipepi dit Botticelli (vers 1445 – 1510), Figure allégorique dite La Belle Simonetta, vers 1485, tempera et
huile sur bois de peuplier , 81,8 × 54 cm, Francfort-sur-le-Main, Städel Museum, CC BY-SA 4.0 Städel Museum, Frankfurtam Main
Francesco Rosselli d’après Botticelli, L’Assomption de la Vierge
Botticelli, Saint Juste expulsant les démons de la région de Volterra
Les démons ne sont-ils pas adorables !
Alessandro Filipepi dit Botticelli (vers 1445 – 1510), Judith tenant la tête d’Holopherne, fin des années 1490, tempera sur bois, 36,5 x
20 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, Legs de J.W.E. vom Rath, Photo : Rijksmuseum, Amsterdam
Comme toujours, après la visite, je suis allée à la boutique espérant ramener un catalogue, un livre qui prolongerait le plaisir des yeux et, comme toujours, je n’ai rien trouvé à la hauteur. C’est récurrent chez moi et je pense que c’est assez logique : ce sont les œuvres que j’ai envie de ramener chez moi en fait 😀 …À voir si, comme souvent, je vais regretter et revenir acheter un catalogue 😀
Petite déception en passant : quitte à aller à Jacquemart-André, où je ne suis allée qu’une fois il y a longtemps, j’étais contente de revoir le très joli jardin d’hiver… qui était en travaux ! Quant-à l’escalier, je me le rappelais plus impressionnant que ça, j’avais l’impression qu’on avait plus de recul pour le voir.
En tout cas, je suis bien contente de ne pas avoir manqué cette occasion !
Depuis quelques temps déjà, le site Salons Art Pour Tous permet de visiter des expositions en ligne. J’avais participé à quelques expo et organisée celle Autour du noir.
Depuis le 21 juin, une nouvelle exposition est affichée : Été. Je viens tout juste d’aller la voir et, en ces jours gris et pluvieux alors qu’on voudrait être dehors à se plaindre d’avoir trop chaud, cette exposition tient ses promesse : j’ai eu ma dose de soleil, de couleurs flamboyantes, de temps longs où on profite de la nature…
Je regrette, bien sûr, de n’avoir pas proposé à temps d’œuvre pour Paysages intérieurs, Paysages extérieurs… (même si, tiens, à la réflexion, je fais très peu de paysages…). Je vais guetter les prochaines inscriptions ; après Printemps et Été, Automne viendra à coup sûr 😉
Exposition en ligne Été Du lundi 21 juin au mardi 21 septembre 2021 Salons Art Pour Tous
WANG Xizhi est le plus célèbre des calligraphes chinois à tel point que de nombreuses histoires circulent sur sa vie. Réelles, romancées ou total légendes ? Toujours est-il que l’histoire des éventails de la vielle femme, racontée dans ce livre pour enfant (et amoureux des belles choses), est une des plus célèbres.
L’histoire
C’est une belle journée dont le peintre s’apprête à profiter lorsqu’il croise Laolao, une vendeuse d’éventails dont le stock ne s’écoule pas alors qu’elle a besoin de l’argent pour nourrir son petit-fils. L’artiste lui achète son stock, calligraphie chaque éventail et lui cède à nouveau le stock. Incrédule, la veille femme refuse de croire que ces « vilaines taches noires » vont lui rendre service. Ensemble, ils vont au marché et là, la marchande constate que ses éventails, marqués de phrases poétiques par le célèbre calligraphe, se vendent comme des petits pains ! Le petit-fils aura non seulement à manger mais pourra faire des études.
S’il aime son ouvrage, il apportera de la joie aux gens. Il ressentira cette joie comme une belle récompense dans sa vie.
WANG Xizhi, parlant du petit-fils
Le livre se termine par une page sur Wang Xizhi et la calligraphie à son époque, ainsi que quelques notes sur l’auteur et l’illustrateur.
Une des double pages du livre
Le livre
Tout est beau dans ce livre. Les dessins de Nicolas Jolivot, qui évoquent si bien le trait calligraphique, le fond des pages, qui donnent l’illusion d’une texture au papier, les décors discrets sur chacune des pages, etc. Mais aussi le fond, rédigé par Chun-Liang Yeh, qui parle de générosité mais aussi de simplicité, d’entraide.
Un détail d’une page du livre
Wang Xizhi
Wang Xizhi était un grand lettré de la Chine du IVe siècle, au moment où la calligraphie prend tout son essor. Le « prince des calligraphe« , tel qu’il est parfois appelé, a développé un style cursif très libre et très inventif qui a fait l’admiration de ses contemporains. Sa notoriété ne s’est pas démentie à travers les siècles. Il ne nous reste, hélas, que des copies de ses œuvres mais pas les originaux de sa main.
Pour la première fois et jusqu’au 29 novembre 2020, toutes les sculptures de L’Homme qui marche sont réunies, à la Fondation Giacometti, à Paris.
L’Homme qui marche Une icône de l’art du XXe siècle Institut Giacometti, Paris
Du 04 juillet au 29 novembre 2020
Cela faisait bien longtemps que j’avais envie de « voir en vrai » L’homme qui marche. J’ai toujours aimé cette figure longiligne et dynamique et ce corps avec tant de matière, de chair, presque. Et je n’ai pas été déçue ! J’ai peut-être attendu des années avant de saisir une occasion mais, pour le coup, j’ai pu voir plein d’Homme qui marche !
Bien que petite, pour une exposition se concentrant sur une seule œuvre, elle reste riche : on y voit des croquis, des sculptures préparatoires, des petits formats, etc. puis, trois Homme qui marche, dans une belle pièce blanche qui les met en valeur.
J’ai toujours aimé, dans les croquis de Giacometti, comment ses griffonnages faisaient ressortir la même « matière » que ses sculptures. Dans les deux cas, je vois quelque chose de très vivant, très brouillon, fragile et dynamique. Certains croquis font sourire tellement ils sont réduits à peu de chose, mais toujours les éléments essentiels sont là. Je remarque d’ailleurs aujourd’hui que les épaules sont souvent (toujours ?) assez présentes et que cela joue certainement un rôle dans la prestance de cette figure.
La rue III, 1952, Giacometti
On y voit aussi les croquis de la Femme qui marche, première version de ce sujet. La sculpture en bronze que Giacometti a faite en 1932 est bien différente mais est déjà longiligne. Elle est, par contre, lisse, ronde, douce et ne fait qu’un petit pas. Elle est toute en délicatesse.
La Femme qui marche I, 1932, Giacometti
Plusieurs sculptures préparatoires comparables sont exposées ensuite et j’ai été particulièrement touchée par celles où deux fils métalliques sont dressés et comment, à eux tout seuls ou presque, ils évoquent à qui la connait déjà la silhouette du marcheur.
La Nuit, deuxième version, fragment, 1947La Place II, 1948, Giacometti (photo par Stéphane)
Une pièce est consacrée aux trois versions de l’Homme qui marche grandeur nature (1,70 m et 1,88 m). J’ai d’ailleurs été surprise car je les avais toujours imaginées bien plus grandes. Mais cela m’a plutôt plu, finalement : posées sur un socle de quelques centimètres, elles étaient plus proches, plus « humaines », plus accessibles que je ne l’avais imaginé.
Homme qui marche, 1947 ; Homme qui marche I, 1960 ; Homme qui marche II, 1960, Giacometti
Homme qui marche, 1947, Giacometti
Ma visite s’est terminée sur l’atelier de Giacometti, reconstitué dans l’entrée, rempli d’outils, de sculptures plus ou moins achevées et même de croquis à même les murs qui ont été déposés pour être remontés à la Fondation.
Cette visite, plutôt rapide car assez petite et sur un unique sujet, a été un plaisir – relayé, d’ailleurs, par la très belle architecture art déco de la Fondation Giacometti.
À la suite de cette exposition, j’ai fais quelques croquis. À l’occasion de l’anniversaire de la mort de Giacometti, j’avais fait un croquis de L’Homme qui marche.
Je découvre l’opération « Donnez à lire ». L’idée, c’est d’acheter à votre libraire indépendant un livre jeunesse que le Secours Populaire offrira à un enfant ayant peu accès à la lecture.
J’aime les livres et j’aime encore plus les livres pour enfant et j’ai eu envie d’orienter mon choix vers un livre sur l’art. Je suis donc aller faire quelques repérages et voici les livres qui me tentent …et pourrait vous tenter aussi !
(Bon, il y a un risque que je prenne deux exemplaires pour en avoir aussi un pour moi :p )
Le tour de force de ce livre est de s’adresser aux tout-petits et de soulever des points qu’on aurait pu me proposer comme axe de réflexion lors de mes études d’histoire de l’art 😀
Ce côté, finalement assez anecdotique mis à part, ce livre propose des images issues d’œuvres d’art adaptées aux bébés, classées par couleur et avec des formes très variées.
Plus que de découvrir l’art : créer soi-même ! Grâce à des autocollants repositionnables, l’enfant peu créer ses propres tableaux en regard de l’original. Le côté ludique est relayé par les formes colorées, contrastées des tableaux de Sonia Delaunay qui devraient réjouir l’œil des plus petits.
Sylvie Delpech et Caroline Leclerc À partir de 3 ans 7,50 € Édition Palette
Où est passée Rainette ?
À travers l’histoire de la malicieuse Rainette, on se promène dans le jardin de Giverny et dans les tableaux de Claude Monet. D Les illustrations sont des évocations de l’art de Monet, pas les toiles du maître reproduites.
Le classique abécédaire, mais avec des images d’œuvres d’art ! Cela paraît si évident maintenant (et bien sûr ça n’est pas le seul).
Celui-ci est sobre, accessible aux petits et plein d’humour. Un exemple ? La lettre E, c’est « écouter » avec un portrait de Van Gogh dont l’oreille (coupée) et sous un bandage !
À partir de 5 ans (voir moins) 10,90 € Éditions Milan (pas plus visible dans leur catalogue en ligne. Dispo, par exemple, chez Les Libraires)
L’art pas bête
S’il y a bien un truc que j’aime, ce sont les questions « d’enfant ». Et si je mets des guillemets à enfant, c’est que parfois leurs questions nous renvoient, nous adultes, à nos propres interrogations …sans forcément de réponse 😀
À quoi ça sert l’art ? Pourquoi Picasso est-il connu dans le monde entier ? Combien ça coûte un tableau ? Qui a inventé l’impressionnisme ? Pourquoi il y a des chaises exposées au musée ? Et bien d’autres questions auxquelles je ne répondrais pas forcément facilement et dont les réponses m’intéressent.
Voici un très bel album : de belles illustrations, une belle histoire, des caractères chinois disséminés et un mini-documentaire dans un livre à déplier (jusqu’à un mètre de large).
Les deux paysages de l’empereur parlent de peinture, de création, de différence, de observation de la beauté…
De Chun-Liang Yeh et Wang Li À partir de 8 ans 18 € Éditions HongFei
Mes remerciements aux éditions HongFei Chez le même éditeur, voir aussi ma chronique sur Le Calligraphe
Le musée des jeux Tome 2
Quoi de mieux que des jeux pour faire découvrir l’art à un enfant ? Voici plus de 100 jeux réunis dans un livre autour parcourant l’art à travers les époques et les civilisations.
Le street-art a le vent en poupe et pourquoi pas commencer par l’un des premier street-artiste ? De l’anecdote de son nom à ses combats, le livre présente l’artiste et le courant.
De Rémi David, Coline Zellal et Ernest Pignon-Ernest 8,50 € À partir de 8 ans Éditions À dos d’âne
Le Cheval qui ne voulait plus être une œuvre d’art
Encore un peu d’humour mais aussi une réflexion sur les œuvres d’art dans cette BD se déroulant dans le musée du Louvre et dont le personnage principal est… un tableau de Géricault : Tête de cheval blanc.
À travers une fiction inspirée de l’incendie qui a ravagé, en 2018 le musée national de Rio de Janeiro, ce livre sensibilise à l’importance de la valorisation des œuvres et à ce qu’elles peuvent nous apporter à chacun et chacune individuellement.
Si le trait particulier de Jean-Michel Basquiat peut d’abord faire penser à l’enfance, ce livre là sera idéal pour les plus grands. Basquiat est un artiste passionnant, dont l’histoire, les combats, reflètent les difficultés et les injustices de notre époque.
Notez que le livre contient un petit pas-à-pas pour faire sa propre œuvre « à la Basquiat »
Ce n’est bien sûr qu’une toute petite sélection parmi les merveilles qui existent. J’aurai pu aussi vous parler d’Éclats de lune – sur la fabrication des pinceaux, de Dragons de poussière – qui parle de calligraphie, de Qu’est-ce qu’elle a donc cette Joconde – écrit par Vincent Delieuvin, grand spécialiste de Léonard de Vinci et conservateur au musée du Louvre, de En Chemin avec Matisse a qui le centre Beaubourg consacre une rétrospective actuellement ou encore du Chat de Gustave Klimt.
Confiez-le à votre libraire qui le donnera au représentant du Secours populaire
Le livre sera offert à un enfant accompagné par le Secours populaire
Et je rajouterai bien un 5e point : venez commenter ci-dessous pour nous dire quel livre vous avez finalement choisi 🙂
Mon choix (mise à jour – 29/10/20)
Je suis allée dans la chouette librairie Arborescence (Massy, 91) et j’ai finalement opté pour Eugène Delacroix aux éditions « Quelle histoire », les libraires m’ayant assuré que c’était une bonne collection, appréciée des enfants. J’étais ravie car j’ai toujours trouvé leurs illustrations adorables. Je suis donc passée en caisse et j’ai mis mon livre dans la boîte « Donnez à lire » 😉