Je vous en ai parlé, QoR m’a envoyé une dot card permettant de se faire une idée des couleurs aquarelles suivantes :
Jaune Benzimidazolone (126) (couleur primaire)
Vert permanent clair (385)
Bleu de manganèse (355)
Rouge de Quinacridone (235) (couleur primaire)
Orange de Mars Foncé (460)
Bleu d’Indanthréne (335)
J’ai également pu faire les fiches des couleurs suivantes :
Bleu lagon (cobalt) (360)
Or vert (425)
Jaune de nickel Azo (140)
Orange pyrrole transparent (185)
Magenta de Quinacridone (265) (couleur primaire)
Pourpre dioxazine (295)
Bleu outremer (310)
Quelques remarques et observations :
J’ai un petit coup de ❤️ pour le rouge de quinacridone. J’imagine déjà les belles fleurs que l’on peut faire avec et j’aime le fait qu’il se disperse beaucoup.
Le pourpre dioxazine est superbe aussi. Très foncé et ça peut parfois être utile et même manquer un peu. Utilisé très peu dilué il est d’un violet profond magnifique.
Moi qui aime les couleurs qui granulent, je sens que je vais aller creuser du côté du bleu lagon (cobalt) 😉
Coup de ❤️ également pour l’or vert ; mais ça ne m’étonne pas, ces temps-ci je suis très attirée par les ton or et surtout quand ils ne sont pas purs. Celui-ci est toutefois très lumineux.
Le vert permanent clair n’est pas dans les teintes que j’affectionne mais c’est une couleur très vibrante qui devrait plaire à beaucoup. Le bleu outremer aussi d’ailleurs.
L’orange Pyrrole transparent, tout en… transparence, est étonnant de douceur et de subtilité dans les tons dilués.
À mon cours de dessin, nous avons fait une série à partir d’une même photo de nu. J’ai voulu continuer à explorer cette pose en tentant quelque chose : ne « dessiner » que à coup de traits de pinceau droits, en utilisant des pinceaux plats de plus en plus fins au fur et à mesure de faire les détails.
L’idée m’est venue du fait que j’avais du mal à donner la direction générale des différentes orientations du corps et que j’avais donc eu l’idée, sur un dessin précédent, de marquer les direction avec un trait large (comme un repère, un trait de construction)
Pour accompagner la construction de la forme, j’ai utilisé de l’aquarelle très diluée au début et je l’ai densifiée au fur et à mesure. Je n’ai, par contre, fait aucun mélange ; il s’agit d’un rose de poterie pur.
Voici donc ce que ça donne, étape par étape.
Si l’exercice est assez amusant à faire, si c’est une bonne façon de comprendre une pose et de se la mettre en main, le résultat lui n’est pas aussi subtile que je l’aurais imaginé. Il faudrait peut-être réessayer mais en utilisant deux couleurs cette fois, pour donner plus de modelé.
Notez, au passage, la granulation du rose de poterie ? (dès les gros traits de la première étape et jusqu’à la fin, sur les cuisses notamment).
Les « dot cards » sont des petits outils bien pratiques pour tester des couleurs. Il s’agit de feuilles sur lesquelles ont été déposées des touches de peinture, juste ce qu’il faut pour pouvoir les tester ! QoR m’a envoyé une dot card permettant de se faire une idée des couleurs aquarelles suivantes :
Jaune Benzimidazolone (126)
Vert permanent clair (385)
Bleu de manganèse (355)
Rouge de Quinacridone (235)
Orange de Mars Foncé (460)
Bleu d’Indanthréne (335)
Vous noterez au passage que le jaune Benzimidazolone et le rouge de Quinacridone sont les jaune et rouge primaires (à propos des couleurs primaires aquarelle)
La dot card est plutôt bien faite puisqu’un film plastique recouvre le papier et que les emplacements sont en creux, permettant de l’utiliser comme une palette et d’y faire ses mélanges.
Voici déjà un rendu de chaque couleur pure puis chaque mélange entre deux voisines. Au centre, j’ai fais un gris coloré avec les jaune et rouge primaires et les deux bleus de la palette.
Au bout de quelques minutes à faire des essais, la palette n’est plus tout aussi propre 😀 D’un côté, il y assez de peinture pour commencer à explorer la richesse des mélanges possibles, de l’autre, il faut se rendre à l’évidence, ça n’est « que » pour faire des tests 😉
* : Si vous n’êtes pas familier·ère avec les notions ci-dessous, vous pouvez aller lire l’article avant de poursuivre votre lecture.
Vos fiches peuvent servir à reprendre telles quelles les informations fabricant pour les avoir toutes au même endroit et de la même façon ou, au contraire car parfois cela diffère, à noter vos propres constats (quand cela est possible, on a pas tous une lampe de test professionnelle à la maison !).
Il y a plusieurs façon de faire et à vous d’inventer la vôtre. Mais voici mes réflexions et mes choix, si ça peut vous inspirer 😉
Le papier
La première question à se poser est celle du papier sur lequel on va le faire. Bien sûr, si on veut des tests qui soient représentatifs, il vaut mieux prendre le même papier que celui qu’on utiliserait pour une composition. Et bien sûr, vu le prix du papier, on hésite.
Si vous tenez à du papier 100 % coton pour vos fiches, le papier Hahnemühle Expression est un des moins chers, si ce n’est le moins cher. Il ne sera peut-être pas d’une aussi belle qualité qu’un Arches ou un Canson Héritage mais pour l’usage, c’est peut-être un excellent compromis. (Et pour ma part, dès que j’en vois en solde, je vais en acheter de toute façon.)
Vous pouvez aussi décider qu’un papier cellulose suffit (la dispersion ne sera pas la même, par exemple, mais elle peut varier d’un papier coton à un autre de toutes façons).
Le format
Au niveau du format des fiches, je me dis qu’il vaut mieux se caler sur un format existant pour profiter d’éventuels accessoires ; je pense notamment à des pochettes de rangement.
Je vois deux pistes :
se caler sur des cartes de visite, car on trouve facilement des fournitures – pochettes, classeurs, boîtes probablement. J’ai par exemple trouvé un classeur pour ranger 120 fiches pour 7,79 €
se caler sur des cartes de jeu, car là aussi on trouve des fournitures, peut-être un peu moins partout mais – après une seule recherche rapide – on peut y gagner niveau prix. J’ai par exemple trouvé des pochettes pour ranger 180 fiches pour 5,50 €
Dans tous les cas, vérifiez bien le format prévu par votre accessoire car il y a plusieurs normes (pour les cartes de visite comme pour les cartes de jeux).
Il reste aussi la possibilité, toute bête, de les mettre dans une boîte à carte de visite 😉 Avantage : c’est plus facile à manipuler pour faire une sélection. Par contre, elles seront un chouilla moins protégées et il y a moins la satisfaction de les voir les unes à côté des autres (surtout comparé à un classeur A4)
Il y a aussi une troisième (bon, une infinité) option : j’ai testé aussi une « grande » fiche, en format A5 où je profite de la place pour faire une mini peinture en monochrome. Déjà, ça m’entraîne ;), ça me fait m’approprier la couleur et ça permet de la voir « en situation ».
Mieux, je choisis aussi quelques couleurs avec lesquelles je l’imagine bien et je teste le mélange.
À vous de voir, selon vos besoins et vos envies, si vous voulez aller jusque là.
Les informations
À vous de choisir quelles informations vous voulez y faire figurer (voir l’article sur les informations techniques toujours, si vous voulez de l’aide). Puisque les marques utilisent des symboles différents de l’une à l’autre pour une même information, j’ai choisi de ne garder qu’un seul symbole et de faire la « conversion » (à l’aide du tableau que j’ai mis en fin de ce même article)
Pour ma part, voici ce que j’ai retenu.
« Identité » de la couleur
Tout simplement son nom (en français, en anglais, les deux ; selon votre préférence), la marque et je vous recommande aussi de noter sa référence pour pouvoir la retrouver dans toutes les langues et même si elle change de nom (je ne suis pas sûre que cela arrive, mais bon).
Si vous avez plusieurs gammes (extra fine, superfine, fine) :
soit vous connaissez le nom des gammes et vous avez l’information avec la marque (ex. : vous indiquez « W&N Cotman » et vous savez que c’est de la fine ou « Sennelier Petite aquarelle » et vous savez que c’est de l’étude) ;
soit vous prévoyez de l’indiquer ici. Ex. : « EX / SUP / FINE ».
Si vous souhaitez noter son prix / un ordre de prix, cela peut être le bon endroit.
Pigments
À vous de voir si c’est une information que vous souhaitez sous forme détaillée – chaque pigment indiqué par son code, si vous voulez indiquer uniquement le nombre de pigments ou même si la seule indication qui vous intéresse c’est de savoir si c’est mono-pigmentaire ou non.
Pour ma part, même si je ne maîtrise pas vraiment cette donnée, j’ai choisi d’indiquer la liste des pigments. Je vois tout de suite si elle est mono-pigmentaire ou non et si, par la suite, j’ai besoin de savoir quels pigments sont utilisés, je n’aurais pas à aller rechercher les infos.
Résistance à la lumière
J’aurais pu choisir de garder la notation « I II III IV » qui correspond à la norme internationale mais j’ai préféré une échelle de trois :
parce que je n’ai pas besoin de tant de précision ; en fait, que la résistance à la lumière d’une couleur soit excellente ou très bonne ne changera pas grand chose au moment de la sélectionner ;
parce que je me suis fait un modèle pré-imprimé et que cela me permet d’inscrire, sur mon modèle, en gris clair, les trois « bâtons » (III) et ensuite, au moment de faire ma fiche, de ne repasser que les « bâtons » correspondants.
Permanence
J’ai choisi de garder la permanence sur mes fiches pour le prendre en compte quand une marque le précise.
Transparence
Voici typiquement une information que vous pouvez préférer tester plutôt que d’indiquer directement la valeur annoncée par la marque.
Si vous avez opté pour un format de fiche de grande taille, vous pouvez avoir la place de faire des tests avec deux, trois couleurs pour avoir un repère visuel en plus de l’information 😉
Granulation
Vous pouvez choisir de mettre la granulation avec la ténacité, sous forme de symbole et en les opposant. Pour ma part, j’ai plutôt choisis de traiter la ténacité/l’adhérence en la testant moi-même. Pour la granulation, je reprends l’information du fabricant.
La granulation devrait, même dans le cas d’une petite fiche, se voir de toute façon. Comme toujours, en fonction du papier, elle sera plus ou moins forte.
Les propriétés testées
Nuances, transparence, granulosité
Je réserve sur ma fiche une zone qui va permettre de juger de la couleur, de sa version la plus intense à se version la plus dégradée. (Hop, l’occasion de s’entraîner à faire des mini-lavis 😉 ).
Naturellement, si la couleur granule, je le verrai aussi ici.
Enfin, pour attester de sa transparence, je prépare la zone avec deux gros traits noirs. Le but étant de voir si a quel point ces traits se voient sous la couleur. NB : Pour tester du noir, vous pouvez faire un rectangle en longueur à la place des traits et voir à quel point le papier apparaît dessous.
Vous pouvez donc choisir d’enlever l’information de la transparence de la partie information.
Dispersion
Mon moment préféré quand je prépare la fiche 🙂 J’adore voir la couleur se disperser (ou non 😀 ). C’est pour moi toute la magie et un des gros intérêt de l’aquarelle. J’aime avoir des couleurs qui se propagent beaucoup.
Humidifiez toute la zone du rectangle.
Prélevez du pigment sur un pinceau.
Venez le déposer au milieu du rectangle et laissez faire.
Adhérence
Un dernier rectangle va vous permettre de voir à quel point vous pouvez retirer de la couleur après séchage. La bonne pratique, il me semble, est de tester au bout de 24 h environ. Moi, je préfère tester juste après séchage, donc au bout de quelques minutes. Tout simplement parce que je sais que je ne reste pas longtemps sur une composition et que si j’ai besoin de retirer de l’intensité, ça sera sûrement dans la continuité et pas le lendemain.
Remplissez votre rectangle de couleur.
Laissez sécher le temps voulu.
Prenez un pinceau humide et venez faire une tache humide au milieu du rectangle.
Poser un chiffon propre dessus pour absorber et voyez le résultat.
Et voilà ! Je serai très curieuse de voir vos propres fiches ! N’hésitez pas à dire quels sont vos propres choix dans les commentaires ci-dessous.
Où à partir d’un croquis de rien de tout, je vous parle de ce crayon que j’adore.
Un petit croquis
Bon, ça a l’air de rien, mais je suis contente de ce croquis. Il va falloir que je creuse pour savoir à quoi c’est dû (pour essayer de le reproduire) mais je lui trouve quelque chose de plus réussi, de plus « réaliste » que ce que je fais en général. Je crois que ça tient beaucoup à la bouche. Un peu à l’œil gauche.
Pour le faire, j’ai d’abord fait un croquis trèèèès rapide et j’ai posé quelques ombres très rapidement aussi. Le « secret », c’est que j’ai fais ça au crayon « aqua sketch ». Je vous en avais déjà parlé brièvement (Un premier carnet de voyage), j’adore ce crayon et ses effets. Au départ, c’est comme un crayon de papier ou une mine de plomb mais il est « aquarellable » et cela donne des effets que j’aime beaucoup. Je trouve, par exemple, qu’il fonctionne très bien avec l’aquarelle pour « salir » un peu un dessin, apporter un peu de texture. Utilisé seul, il permet, je trouve, des modelés et beaucoup de nuances. Comme avec l’aquarelle, j’aime aussi le côté « surprise » et je ne cherche pas la maîtrise des effets mais juste à le cadrer un peu et me laisser surprendre.
Ici, après avoir mouillé mes tracés et les avoir étiré pour faire des ombres, j’ai obtenu quelque chose de très plat, tout mou (si j’avais su, j’aurais pris une photo d’étape mais je n’imaginais pas un instant que j’allais « réussir » ce croquis). J’ai donc attendu que ça sèche pour redonner un coup de crayon qui a mis du relief et du contraste.
Voilà. Ça n’est vraiment pas grand chose mais en cette période où je fais plein d’essais, c’est une petite victoire. Et comme on sait toujours être très critique sur ce qu’on fait, il faut aussi savoir être contente 🙂
L’aqua sketch
La référence exacte de ce crayon que j’adore c’est : Design Specialties Aqua Sketch Soft – soit Design Specialties crayon aqua sketch tendre – Bruynzeel, chez Royal Talens. Je ne l’ai pas trouvé vendu séparément mais on peut le trouver dans la boîte Specialties.
Alors oui, le lavis, il faut avoir essayer d’en faire un pour comprendre en quoi en réussir un donne un sentiment de victoire et de fierté 😀
Un lavis est tout simplement un aplat de couleur(s), unie, dégradée ou panachées. Il consiste « juste » à faire des lignes de couleurs jusqu’à avoir couvert la zone voulue. Hélas, très souvent, des stries, des tâches, des auréoles se produisent !
Le lavis est à la fois une des premières choses, je crois car je n’ai jamais pris de cours – qu’on apprend quand on commence, il est à la base de plein de compositions (ciel, mer, fond…) et c’est peut-être aussi une des plus difficile car c’est plein de petits pièges techniques qu’on n’est pas forcément encore en mesure d’analyser.
Je suis tombée sur une vidéo très complète qui non seulement dit ce qu’il faut faire, mais explique ensuite les erreurs les plus courantes, pourquoi elles se produisent et comment les éviter.
Grâce à cette vidéo, j’ai eu envie de tester et, après un essai où les stries tant redoutées sont apparues, j’ai pu enchaîner deux beaux lavis, avec encore quelques défauts mais, à mon avis, suffisamment corrects pour les en faire une composition.
Dès le deuxième essai en appliquant tous les conseils, le résultat est satisfaisant. Au 3e essai, j’ai tenté avec une couleur granulante. La tache plus foncée que l’on voit, c’est parce que je suis passée très légèrement en dessous du bourrelet à cette endroit, il y a donc eu une petite accumulation de couleur juste au-dessus.3e essai. Sur du papier cellulose cette fois (les autres étaient sur du papier coton).
Je ne sais d’où me vient cette idée, mais j’ai donc eu envie, il y a quelques temps déjà, au cours de modelage, de représenter une « sauvageonne », une figure féminine, portant des bois comme un cerf, le cheveu en bataille, profitant de la chaleur d’un rayon de soleil.
Bien sûr, je n’ai pas réussi à représenter ce que je voulais 😀 Mais le sujet me plaît et je le décline de temps en temps jusqu’à, peut-être, arriver un jour à la représenter vraiment telle que je me l’imagine. Sauvage, simple et connectée à la nature.
Pour commencer, la toute première version finie (faite en parallèle de celle en argile) …et j’ai oublié les bois 😀 Par contre, c’est peut-être la version où on voit le mieux qu’elle prend le soleil, non ?
Aquarelle
Puis voici la statuette en argile. D’une dizaine de centimètre de haut, je l’ai fait en cours de modelage. Faire des bois sans qu’ils ne cassent, faire aussi petit alors que j’étais débutante, autant de difficultés techniques pour lesquelles je n’avais pas le niveau ! Mais je suis toute de même contente du résultat (malgré la grossièreté des bois, je travaillerai ça mieux la prochaine fois)
Quand je me suis mise au pastel sec, j’ai bien sûr eu envie de me lancer dans une nouvelle version. Celle-ci a les yeux ouverts et, quand on voit la couleur de sa peau, elle ne doit pas prendre bien souvent le soleil 😀 Elle a par contre une très belle couleur de cheveux, non ?
Pastels secs
Voici une version toute sage au crayon de couleurs. Elle non plus n’est pas en train de prendre le soleil (yeux ouverts, visage de face). Elle est même un peu triste avec son regard baissé. J’aime tout de même comment ses bois se fondent dans ses cheveux et la finesse du trait des crayons.
Crayons de couleurs Polychromos
Voici une nouvelle version à l’aquarelle. Là, j’ai plus chercher à travailler le côté « tête levée vers le soleil » et à trouver les ombres. Elle n’est d’ailleurs pas face au soleil. Beaucoup d’erreurs dans ce dessin mais, toute mal placée qu’elle soit, j’aime bien la bouche.
Feutre fin et aquarelle
Il faut dire ce qui est, la suivante est assez moche, non ? Mais bon, elle fait partie de la série et elle est une de celles qui a le plus la tête levée. À creuser, donc.
Stylo bille
Dernière version – pour l’instant – j’étais partie pour faire un dessin au crayon uniquement mais l’appel de l’aquarelle pour lui donner ses cheveux roux était trop tentant (et j’aime l’idée de ne mettre en couleur qu’un élément, c’était à tester pour ma sauvageonne 😉 ).
Crayon « aqua sketch » et aquarelle
À l’aquarelle, en argile, au pastels secs, aux crayons de couleur, stylo bille… Quelle sera la prochaine technique ? Bon, cela dit, le but est surtout d’avancer. Là, je tâtonne, je la cherche et j’en profite pour apprendre des trucs (comme les ombres sur un visage levé)
En novembre dernier, je suis allé assister à la Valencerie à une séance de pose d’un modèle vivant. La journée était essentiellement destinée au modelage mais je suis quand même venue une demi-journée pour dessiner. C’était donc uniquement des poses courtes – car pour le modelage, la sellette sur laquelle le modèle pose est tournée fréquemment – mais toujours dans une même position du corps. Pour varier, João m’a donc fait varier les techniques et exercices.
Voici les résultats. Il y a du bon, quelques visages où quelque chose de la physionomie du modèle est présent et beaucoup de tâtonnements (je n’ai mis que le meilleur :p )
Crayon de papierCrayon de papierCrayon de papierAquarelleStylo billeSanguine, crayons noir et blanc sur papier brunSanguine, crayons noir et blanc sur papier brunPierre noire et crayon blanc sur papier brun
La lune et moi, restées seules, prenons le frais sur le pont D’après Kikusha-Ni
J’ai fais plusieurs variations sur ce même haïkus. Alors que je n’en utilise que très peu, l’or m’a paru être nécessaire pour parler de la lune. Ensuite, le noir pour l’obscurité et le recueillement et le blanc pour la lumière.
Cela arrive souvent que je reprenne des mêmes phrases, qui me parlent, me plaisent, dans différents tableaux mais là c’est peut-être la première fois que je fais une série et cela m’a beaucoup plu. Il y a néanmoins un temps entre variation 1 et les autres ; ça se sent, non ?
Puisque j’ai des progrès à faire sur le rendu des volumes,João m’a proposé de travailler sur les physalis. Leurs différents pans, tout en étant dans la rondeur, donnent en effet de la richesse à l’exercice. La consigne était d’en faire plein, avec différentes techniques.
Ah mon sens j’ai encore pas mal de travail à faire mais je vous laisse juger du résultat 😀
Je me dis que je m’étais peut-être mieux débrouillée en 2019 sur d’autres physalis.
Toujours dans l’idée de volume, à quelques jours près, je me suis exercée sur un petit pot.