Étiquette : exposition

  • L’homme qui marche à la Fondation Giacometti

    L’homme qui marche à la Fondation Giacometti

    Pour la première fois et jusqu’au 29 novembre 2020, toutes les sculptures de L’Homme qui marche sont réunies, à la Fondation Giacometti, à Paris.

    L’Homme qui marche
    Une icône de l’art du XXe siècle

    Institut Giacometti, Paris

    Du 04 juillet au 29 novembre 2020

    Cela faisait bien longtemps que j’avais envie de « voir en vrai » L’homme qui marche. J’ai toujours aimé cette figure longiligne et dynamique et ce corps avec tant de matière, de chair, presque.
    Et je n’ai pas été déçue ! J’ai peut-être attendu des années avant de saisir une occasion mais, pour le coup, j’ai pu voir plein d’Homme qui marche !

    Bien que petite, pour une exposition se concentrant sur une seule œuvre, elle reste riche : on y voit des croquis, des sculptures préparatoires, des petits formats, etc. puis, trois Homme qui marche, dans une belle pièce blanche qui les met en valeur.

    J’ai toujours aimé, dans les croquis de Giacometti, comment ses griffonnages faisaient ressortir la même « matière » que ses sculptures. Dans les deux cas, je vois quelque chose de très vivant, très brouillon, fragile et dynamique. Certains croquis font sourire tellement ils sont réduits à peu de chose, mais toujours les éléments essentiels sont là. Je remarque d’ailleurs aujourd’hui que les épaules sont souvent (toujours ?) assez présentes et que cela joue certainement un rôle dans la prestance de cette figure.

    La rue III, 1952, Giacometti

    On y voit aussi les croquis de la Femme qui marche, première version de ce sujet. La sculpture en bronze que Giacometti a faite en 1932 est bien différente mais est déjà longiligne. Elle est, par contre, lisse, ronde, douce et ne fait qu’un petit pas. Elle est toute en délicatesse.

    La Femme qui marche I, 1932, Giacometti

    Plusieurs sculptures préparatoires comparables sont exposées ensuite et j’ai été particulièrement touchée par celles où deux fils métalliques sont dressés et comment, à eux tout seuls ou presque, ils évoquent à qui la connait déjà la silhouette du marcheur.

    La Nuit, deuxième version, fragment, 1947
    La Place II, 1948, Giacometti (photo par Stéphane)

    Une pièce est consacrée aux trois versions de l’Homme qui marche grandeur nature (1,70 m et 1,88 m). J’ai d’ailleurs été surprise car je les avais toujours imaginées bien plus grandes. Mais cela m’a plutôt plu, finalement : posées sur un socle de quelques centimètres, elles étaient plus proches, plus « humaines », plus accessibles que je ne l’avais imaginé.

    Homme qui marche, 1947 ; Homme qui marche I, 1960 ; Homme qui marche II, 1960, Giacometti
    Homme qui marche, 1947, Giacometti

    Ma visite s’est terminée sur l’atelier de Giacometti, reconstitué dans l’entrée, rempli d’outils, de sculptures plus ou moins achevées et même de croquis à même les murs qui ont été déposés pour être remontés à la Fondation.

    Cette visite, plutôt rapide car assez petite et sur un unique sujet, a été un plaisir – relayé, d’ailleurs, par la très belle architecture art déco de la Fondation Giacometti.


    À la suite de cette exposition, j’ai fais quelques croquis.
    À l’occasion de l’anniversaire de la mort de Giacometti, j’avais fait un croquis de L’Homme qui marche.


  • En passant | Exposition Soulages au Louvre

    En passant | Exposition Soulages au Louvre

    N’en déplaise à une dame que j’entendais crier au scandale et opposer ce « barbouillage » à de l’art 🙂 , Soulages est exposé au Louvre en ce moment. Puisque j’y étais pour l’exposition Léonard de Vinci, je suis allée y jeter un œil.

    J’ai déjà fait deux très grandes rétrospectives de Soulages (une au Musée de la Ville de Paris il y a… ouh ! en 1996 ! et celle de Beaubourg en 2009) et une bien plus petite mais bien plus intime car dans une maison de vente aux enchères ; un plaisir ! Là, il n’y a que quelques tableaux pourtant, cette exposition a plusieurs avantages.

    Celui d’y voir quelques œuvres anciennes (quand on voyait des traces se détacher d’un fond).

    Ou encore s’amuser à contempler ces tableaux du 20/21e siècle sous les plafonds sculptés, dorés du Salon Carré du Louvre.

    Petit plaisir encore : pour arriver jusque là, il faut passer par l’escalier de la Victoire de Samothrace (toujours un plaisir pour moi). Mieux encore, j’ai découverts des fresques de Botticelli (1) et Fra Angelico que je ne savais pas être là !

    Soulages au Louvre
    11 décembre 2019 – 9 mars 2020
    Salon Carré, Musée du Louvre

    (1) Mise à jour 04/12/2022 : Depuis, j’ai eu à nouveau le plaisir de voir Botticelli : Exposition Botticelli
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  • En passant | Exposition Léonard de Vinci au Louvre

    En passant | Exposition Léonard de Vinci au Louvre

    Léonard de Vinci – La quadrature de la couronne du cercle. Essais de quadratures diverses.

    Je suis enfin allée voir cette exposition Léonard de Vinci au Louvre !

    J’avais acheté mon billet il y a déjà plusieurs mois, raté l’occasion d’une visite privilégiée, « préparé » ma visite en regardant les documentaires que je trouvais (La conférence Présentation d’exposition : « Léonard de Vinci » par exemple) et même en allant visiter le Clos Lucé tout début décembre.

    J’ai notamment retenu ce qui me paraît évident maintenant : l’obsession de Léonard de Vinci à observer, comprendre, décortiquer la nature pour mieux la rendre en peinture.

    Léonard de Vinci – Anatomie


    Je suis contente d’avoir emmagasiné quelques connaissances avant d’y aller, pour pouvoir mieux comprendre ce que je voyais.

    Sans ça, je serais peut-être passée à côté du componimento inculto et ça aurait été dommage ! Grossièrement, il s’agit d’une manière de dessiner que Léonard de Vinci aurait commencé à utiliser quand, à l’exactitude de la forme, il a voulu privilégier le mouvement. Cela se traduit sur certains de ses croquis par un imbroglio de traits superposés.

    Léonard de Vinci – Étude de composition pour la Sainte Anne

    J’ai par contre été déçue par la réflectographie infrarouge : ni les vidéos vues avant, ni de les avoir devant les yeux, ne m’ont aidé à voir ce qu’il y avait à y lire, ce qu’elles nous permettaient de comprendre.

    Réflectographie infrarouge
    L’Adoration des mages

    Pour le reste, on y va pour voir des drapés incroyables, des quantités de pages de carnets de notes de Léonard de Vinci, quelques une des rares peintures de Léonard (avec des cadres impressionnants souvent 😀 !) ou encore beaucoup de croquis.

    Un gros bémol néanmoins : alors même que la réservation à un horaire fixe est obligatoire, y aller dans la journée, en semaine n’a pas suffit à pouvoir profiter de l’exposition sereinement.

    Léonard de Vinci
    24 octobre 2019 – 24 février 2020
    Musée du Louvre

  • Exposition Gemito

    Exposition Gemito

    Exposition Vincenzo Gemito au Petit Palais de Paris jusqu’au 26 janvier 2020.

    Beaucoup des portraits présentés dans l’exposition sont à l’image de ce qu’on voit sur l’affiche : matériaux et touches brutes, délicatesse des traits, pas de complaisance ou d’idéalisation.

    Au Salon de la Société des artistes français, ses envois font scandale, en particulier le Pêcheur napolitain, à cause de la « laideur » du petit garçon, marquant ainsi l’irruption du réalisme napolitain en France et rendant Gemito célèbre sur-le-champ.

    J’ai trouvé les modelages en terre particulièrement touchants.

    Gemito, Le sculpteur de l’âme napolitaine

    Voir aussi mes croquis faits pendant l’exposition et mon croquis du Charles Quint.

  • Croquis | L’exposition « Les petits moines »

    L’exposition « Les petits moines » de Jean-François Renauld à la Galerie Éphémère (Palaiseau).


    (suite…)

  • « Les petits moines » en vente à la Galerie Éphémère

    « Les petits moines » en vente à la Galerie Éphémère

    Le livre Les petits moines, livre de photo et de textes que j’ai calligraphié, sera en vente à la Galerie Éphémère, à Palaiseau, lors de l’exposition de Jean-François Renauld (photo).

    Du lundi 02 au dimanche 08 septembre 2019
    de 9 H 30 à 13 H
    et de 14 H à 19 H

    Le vernissage aura lieu le vendredi 06 à 18 H.

    Galerie Éphémère
    133 rue de Paris
    Palaiseau

    La Galerie Éphémère est un lieu géré par SNL (Solidarités Nouvelles pour le Logement) et une partie des gain leur sera reversée. Les Petits moines participeront donc à cette occasion à une bonne action !

    Photo d'une double-page du livre. Sur chaque page, une photo de petit moine et une phrase calligraphiée.
    (Calligraphié) Chaque jour
nous nous construisons,
faisons-le avec bienveillance
envers nous-mêmes

    NB : Lors de cette exposition, Jean-François Renauld exposera également des beaux tirages encadrés des Petits moines, dont certains en tirage d’art (nombre d’exemplaires limité) et quelques dessins d’un style bien différent !

  • Des œuvres qui s’accordent entre elles

    Des œuvres qui s’accordent entre elles

    Pour les besoins de l’exposition « à travers un rayon de soleil« , Jean-François – le photographe – et moi avions dû trouver deux tableaux qui s’accordaient bien ensemble. L’exercice nous a tellement plu que nous avons finalement sélectionné toute une série de tableaux qui semblaient être faits pour se répondre.

    Du coup, lorsque Michèle Salesse, lors de l’accrochage de l’exposition d’Igny, m’a proposé d’accrocher certaines de ses photos à côté de mes tableaux (suite…)

  • 11e Salon d’Art de Marolles-en-Hurepoix

    11e Salon d’Art de Marolles-en-Hurepoix

    J’aurais le plaisir d’avoir un espace dédié au 11e Salon d’Art de Marolles-en-Hurepoix (91) me donnant l’occasion d’exposer non pas un, deux ou trois tableaux mais une quinzaine de tableaux !

    Je ferai également une démonstration (suite…)

  • 20e Rencontre des Arts d’Ollainville

    20e Rencontre des Arts d’Ollainville

    Comme l’année dernière, je participe à la Rencontre des Arts d’Ollainville, la 20e édition cette année. (suite…)